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Nouvel accord tarifaire entre médecins et mutualités

Les médecins et les mutualités ont conclu mardi soir un nouvel accord médico-mut, qui comprend des accords sur les honoraires, a signalé dans la nuit de mercredi le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit). Le texte est valable pour la période 2022-2023.

L'accord porte sur un montant total de plus de 9,9 milliards d'euros pour 2022. Plus de 9 milliards d'euros sont prévus pour les honoraires des médecins, soit une augmentation de 2,4% par rapport à 2021. Les frais de dialyse en hôpital, en centre ou à domicile augmenteront, eux, de 3,7%. Pour les soins dits "à faible variabilité" - ou relativement simples -, l'augmentation est de 4,8% par rapport à 2021. Les frais seront indexés de 0,79% en 2022.  "Cet accord implique une sécurité tarifaire pour les patients", a relevé dans la foulée le ministre Vandenbroucke.

En outre, 5,5 millions d'euros seront alloués à des "mesures spécifiques pour les groupes vulnérables", explique le vice-Premier ministre Vooruit.

L'accord médico-mut ne s'arrête pas uniquement à ce cadre financier. Il vise également à renforcer les médecins généralistes, avec une revalorisation des consultations prévue à partir de 2023, un meilleur soutien des cabinets de médecins généralistes, en faisant appel à d'autres dispensateurs de soins, et un meilleur soutien des postes de garde de médecine générale.

Par ailleurs, le projet de télémédecine lancé en 2021 pour suivre à domicile les patients atteints du coronavirus sera étendu en 2022. À plus long terme, il convient d'envisager l'intégration structurelle de la télémédecine dans les cabinets de médecins généralistes. Un groupe de travail va se pencher sur la question et présentera une note de réflexion à la fin du mois de mars, explique Frank Vandenbroucke.  Enfin, une nouvelle nomenclature pour les spécialistes est en cours d'élaboration, qui s'inscrit dans le cadre d'une grande réforme des hôpitaux. Le ministre dispose à présent d'un plan prêt avec les grandes lignes de cette réforme, qu'il a l'intention de présenter à la mi-janvier. L'accord est conclu pour une période de deux ans et doit encore être confirmé par le Comité de l'assurance et le Conseil général, les organes de l'assurance maladie (Inami), ainsi que par le conseil des ministres.

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