Accueil Actu

Oreille coupée et passage à tabac mortel à Bruxelles: les suspects restent en prison

C’est un dossier particulièrement violent que révèle RTL INFO. Sebastien H. a été torturé à mort et son oreille a été tranchée. Un acte insoutenable semblable à une scène du célèbre film de Quentin Tarantino, "Reservoir Dogs". Depuis les faits, plusieurs personnes ont été arrêtées et l’enquête est toujours en cours. Les mandats d’arrêt de trois suspects ont été confirmés par la Chambre du conseil de Bruxelles cette semaine. Il s’agirait d’un règlement de compte dans la mafia polonaise.

Dans la soirée du samedi 11 mars 2017, le cadavre de Sébastien H. (né en 1987) est retrouvé enroulé dans un tapis et jeté sur un dépôt clandestin à Laeken. La victime a été littéralement massacrée: oreille coupée, entailles profondes dans le visage et sur la tête, fracas des os de la tête.

Grâce à l’enquête de voisinage, réalisée dès la découverte du corps, les policiers suspectent que les faits se seraient passés à une vingtaine de mètres du dépôt dans un immeuble occupé pour moitié par les membres d’une même famille d’origine polonaise.

Lors d’une perquisition, de nombreuses traces de sang lavées ou non sont découvertes. Une batte de base-ball apparemment compatible avec certaines lésions et du tape, similaire à celui présent sur le cadavre, sont également débusqués.


Sous emprise de vodka et d'amphétamines

Il semble que la victime était un "copain" de P.L., le principal suspect dans cette affaire. Selon un témoin direct, la scène aurait eu lieu en présence, outre la victime, de quatre personnes (trois hommes et une femme), sur fond d’alcool et de prises d’amphétamines.

D'après le témoin, les auteurs présumés reprochent à la victime de les avoir "dupés" à plusieurs reprises financièrement. La scène de mise à mort a duré entre deux et trois heures. Coups de poings, de pieds, de ceinture; de batte de base-ball: la violence utilisée est insoutenable.

Le principal suspect a été arrêté en Pologne avant d’être extradé vers la Belgique. Il est actuellement sous mandat d’arrêt du chef de meurtre comme auteur ou coauteur. Il nie les faits.

À lire aussi

Sélectionné pour vous