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Élargir le ring, oui, mais pas à n’importe quelle condition. Le dernier recours en date, celui d’une association environnementale qui estimait le projet trop peu exigeant en matière de normes écologiques. Projet finalement revu et adapté, l’association retire son recours auprès du Conseil d’État. « Le dernier chiffre relatif à l’azote et l’impact réel du trafic supplémentaire sur la nature seront pris en compte, observe Elias van Marcke, juriste de l’association Dryade. Ces normes récentes seront également utilisées dans d’autres projets. Nous trouvons que c’est un pas en avant important pour la protection de la nature ».
Près des zones naturelles, la vitesse sera aussi réduite en fonction du niveau d’émission d’azote. Un accord conclu avec le gouvernement flamand qui mise beaucoup sur l’élargissement du ring.
« Nous allons rendre le trafic plus fluide et surtout rendre le ring plus sûr, assure Marijn Struyf, porte-parole de Werkvennootschap, en charge des travaux du ring. Ce qui réduira le nombre d’accidents grâce à la quatrième bande de circulation ajoutée notamment à Wemel et Jette. Nous avons aussi étudié en détail ce qui se passe avec les trois bandes actuelles. Tous les modèles montrent que c’est surchargé, ce qui a des conséquences sur les communes voisines ».
La transformation du ring se fera en trois phases. Un premier permis a déjà été accordé pour ce tronçon. Pour le reste, il faut encore lancer les travaux préparatoires et surtout obtenir de nouveaux permis. Ce qui risque de coincer du côté du gouvernement bruxellois actuel.
« Ici le grand nœud reste, est-ce qu’on va ajouter une bande de circulation, faire en sorte qu’il y ait encore plus de trafic qui va aussi entrer à Bruxelles ?, explique Elke Van den Brandt, ministre bruxelloise démissionnaire de la mobilité. Et là on dit, comme le gouvernement bruxellois l’a toujours dit, il faut faire en sorte que l’impact sur le trafic bruxellois ne soit pas négatif ».
Le coût total des travaux est estimé à 3,5 milliards d’euros. L’organisme en charge du projet prévoit de les achever dans un délai de 10 à 12 ans.


















