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Les élèves de première secondaire de l’Institut David Lachman de Rance n’ont pas été accueillis par un enseignant mais par Alfie, un golden retriever qui portait une cravate pour l’occasion. Sa mission : rassurer, détendre, et surtout, se laisser caresser.
« Ça déstresse un peu », confie simplement Donna, une jeune élève qui faisait sa rentrée.
Alfie n’est pas là pour faire joli. Il fait partie intégrante de la cellule bien-être de l’école, aux côtés des enseignants. Son rôle est pris très au sérieux par l’équipe éducative, comme le souligne Fabian Bouserie, professeur de boulangerie : « C’est beaucoup plus facile avec lui, vous avez vu les interactions qu’il a avec les élèves. »
Valentin, un autre élève, ajoute : « Quand je suis venu m’inscrire, il était déjà là, ça m’a déjà rassuré. »
Il facilite le dialogue
Pour de nombreux élèves, la présence d’Alfie fait une vraie différence, comme l’explique Kaliha : « Ça m’a déstressé un peu. Quand je ne vais pas bien par exemple, je vais près de mon chien. Donc quand j’ai vu le chien, j’étais contente. »
Le chien facilite aussi le dialogue, notamment dans les moments sensibles. Fabian Bouserie en témoigne : « Quand Alfie est là, je peux poser toutes les questions que je veux. Et les élèves répondent parce qu’ils sont focalisés par le chien. Il vient poser sa tête sur leurs genoux et le contact est beaucoup plus facile avec lui que tout seul. »
Même constat du côté de Michael Smets, professeur en informatique : « Quand Alfie arrive dans une classe qui est difficile, on sent tout de suite que la pression redescend. »
Alfie agit aussi comme un véritable chien de soutien émotionnel. Il repère les élèves en difficulté et n’hésite pas à aller vers eux. « Un élève en détresse qui est dans un couloir tout refermé sur lui-même… Alfie va s’approcher et va mettre sa tête par exemple sur les genoux de l’élève », raconte encore Michael Smets.
À Rance, l’école a donc trouvé un allié fidèle et à quatre pattes pour accompagner les élèves tout au long de l’année scolaire.
