Accueil Actu Régions Hainaut

Tentative d’assassinat à Binche : la victime serait le chef d’un gang mafieux turc

Par Belga
Le parquet de Charleroi a confirmé, vendredi, l’information relayée par plusieurs médias turcs selon laquelle la victime de la tentative d’assassinat survenue mardi à Binche serait le chef d’un gang mafieux turc actif dans le milieu de la drogue.

Les faits ont eu lieu mardi vers 15h00 sur la route de Mons à Binche (province de Hainaut). Un différend opposant deux groupes de personnes a donné lieu à une poursuite à pied. « Plusieurs suspects ont alors pris en chasse plusieurs personnes, qui ont trouvé refuge dans le salon de coiffure ’Chez Mario’. Les poursuivants sont également entrés dans le salon et l’un d’entre eux a ouvert le feu à plusieurs reprises sur une des personnes poursuivies », avait indiqué le parquet de Charleroi au lendemain des faits.

Touchée à plusieurs reprises, la victime a été grièvement blessée et a été en danger de mort pendant un temps.

Plusieurs personnes avaient été interpellées à la suite, notamment, de comportements suspects. Le parquet carolo avait également affirmé que le salon de coiffure « Chez Mario » n’était pas lié aux faits et qu’il ne s’agissait pas d’un vol à main armé.

Vendredi, en début d’après-midi, l’autorité judiciaire a confirmé l’information relayée par plusieurs médias turcs, à savoir que « la victime de la fusillade serait le chef d’un gang mafieux turc actif dans le milieu criminel en lien avec la drogue. » « L’enquête se poursuit afin d’éclaircir les circonstances », a ajouté le parquet, sans donner de précisions sur l’évolution de l’état de santé de la victime.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.