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Les derniers cartons sont en train d’être déballés. Il faut ranger les armoires. Tout doit être prêt et opérationnel pour le 15 septembre dans ce tout nouveau bâtiment situé sur le campus de la Plaine. Le rez-de-chaussée est dédié à l’enseignement et à la formation avec, notamment, un grand laboratoire ultramoderne qui accueillera les travaux pratiques de chimie organique dans le respect des normes environnementales.
« Toutes les eaux qui sont susceptibles d’être contaminées par des solvants organiques sont évacuées dans une cuve spéciale et qui n’est absolument pas rejetée au niveau des égouts, indique Ruddy Wattiez, vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat UMons.
Les salles de cours n’attendent plus que les étudiants et les enseignants. Aux trois derniers étages se trouvent les laboratoires de recherche dédiés aux matériaux. Ils disposent des toutes dernières technologies de pointe. « Ici vous avez une série de technologies de pointe pour la physique des matériaux qui sont en train d’être installés », présente Ruddy Wattiez. Une véritable plateforme technologique dans le domaine des matériaux qui accueillera aussi les stagiaires du forum qui suivent une formation dans les métiers de la construction.
« Dans le cadre des nouveaux matériaux, des technologies innovantes dans le secteur de la construction, nos stagiaires vont pouvoir venir ici sur le site de l’UMons profiter justement de l’enseignement et des explications de comment sont fabriqués ces nouveaux matériaux qu’ils utiliseront par la suite dans leur trajet de formation », raconte Nadia Capaccioni, cheffe de projets, département formation et compétences du Forem.
Tout a été pensé aussi pour faciliter les échanges avec des espaces de travail partagés et des zones de détente communes. « On voulait vraiment mixer la population à la fois d’enseignants, d’étudiants, de formateurs, des gens qui voulaient se former à un métier dans le monde de la recherche », explique Ruddy Wattiez. La recherche attire de plus en plus d’étudiants à l’UMONS. En 10 ans, le nombre de doctorants a presque doublé. Ce qui nécessite aussi de moderniser les infrastructures dédiées à la recherche.

















