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Une fillette de 5 ans sortie in extremis des flammes à Gilly, son état est critique : on en sait plus sur les causes de l’incendie

Par RTL info avec Aurélie Henneton, Gaetan Zanchetta et BELGA
Un incendie s’est déclaré dans une habitation, ce dimanche matin, à la chaussée de Ransart à Gilly. Les pompiers se sont rendus sur place. Une fillette de 5 ans était coincée au dernier étage. Elle a finalement pu être sauvée et a été prise en charge par les équipes médicales. Elle se trouve dans un état critique.

« Incendie à Gilly, chaussée de Ransart, ce dimanche matin vers 09h30 », nous avertit Samuel via le bouton orange Alertez-nous.

Le feu a pris aux alentours de 9h30 ce dimanche dans une maison de rangée à la chaussée de Ransart, à Gilly (province de Hainaut). Ce sont des riverains qui ont aperçu de la fumée et qui ont prévenu les secours. « À l’appel, nous sommes interpellés pour un feu de bâtiment avec une victime à l’intérieur. Ce sont des informations que nous recevons sur place », explique le lieutenant Grégory Malanion, de la zone de secours Hainaut-Est.

Une fois sur place, les pompiers découvrent « un bâtiment de façade avec deux étages et un comble. Un feu pleinement développé au rez-de-chaussée. Une difficulté d’accès majorée. Et on se retrouve avec un enfant qui est bloqué au dernier étage », poursuit-il.

Les hommes du feu sont parvenus « en moins de deux minutes » à extraire l’enfant, une fillette de 5 ans. Elle se prénomme Nora et a été prise en charge par les équipes médicales et transportée en milieu hospitalier. Selon la zone de secours, la petite fille se trouvait en arrêt cardio-respiratoire. « Elle a été ventilée et massée directement par les pompiers sauveteurs. »

Cette dernière a été transportée dans un état critique en milieu hospitalier.

La fillette jouait avec des bougies

L’expert est descendu sur place et confirme cet après-midi la cause accidentelle. Apparemment, la petite fille jouait avec des bougies Ses jours sont toujours en danger.

L’opération est rendue très complexe en raison de la configuration des lieux. « La configuration extérieure ne ressemble pas à ce qui se passe à l’intérieur, détaille le lieutenant Malanion. On pourrait associer les fenêtres à certains bâtiments et ici, ce n’est pas le cas. Donc, il y a un découpage un peu particulier », a-t-il expliqué.

Et de conclure : « À l’intérieur, la difficulté d’accès au foyer a rendu l’extinction plus complexe qu’elle n’y paraissait. Le bouchon de fumée qui se trouvait dans l’escalier a rendu la difficulté de progression à l’intérieur vraiment très, très dangereuse pour nos hommes. Donc, on a dû passer par les fenêtres du deuxième étage. »

Un soutien psychologique sera apporté au plus vite aux hommes du feu. En effet, parmi eux, plusieurs sont des jeunes papas et ont été marqués par cette intervention.

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