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La commune de Neupré a lancé un chantier d’envergure pour convertir le système de chauffage de sa piscine communale à la géothermie. Cette installation, encore rare pour ce type d’infrastructure en Belgique, marque une volonté claire de réduire l’empreinte carbone de la commune. Jusqu’à présent, la piscine consommait environ 70.000 litres de mazout par an, ce qui représentait une charge économique et écologique non négligeable.
En hiver, la demande énergétique atteint des sommets, en particulier durant les journées les plus froides où la consommation peut grimper à 600 litres de mazout par jour. Ce constat a motivé la commune à trouver une solution durable. « Ici, l’objectif, c’était de pouvoir se passer des émissions carbonées, des sources d’énergie carbonées et notamment du mazout », explique Charles-André Verschueren, l’échevin des Sports et de l’Énergie (MR). Opter pour la géothermie apparaît comme une réponse adaptée à ces défis.
Le choix de la technologie s’est porté sur un système de géothermie ouverte, parfaitement approprié pour les besoins énergétiques importants de la piscine, qui dépassent les 100 kilowatts. Concrètement, cette méthode repose sur le forage de deux puits. Le premier permet de puiser de l’eau souterraine pour en capter la chaleur ou la fraîcheur grâce à un échangeur thermique, avant de réinjecter cette eau dans un second puits, à la même profondeur.
Le coût total du projet s’élève à 1,6 million d’euros, dont 80 % sont financés par la Région wallonne. En plus des avantages environnementaux, cette conversion devrait permettre à la commune de réaliser des économies significatives sur le long terme.
Si le chantier suit le calendrier prévu, les travaux devraient être achevés entre fin 2027 et début 2028.














