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Vous avez été plusieurs à nous contacter via le bouton orange Alertez-Nous concernant la fermeture inopinée de la petite école maternelle de la paix à Grivegnée, en région liégeoise. Le vendredi 3 octobre, en début d’après-midi, la direction a annoncé à l’équipe éducative la fermeture définitive de l’établissement.
Une annonce jugée « brutale » par les parents des 14 élèves inscrits. « Les enseignants, effondrés, ont dû retourner en classe et ce sont donc les enfants qui ont appris la nouvelle par leur institutrice en larmes, avant même leurs propres parents », dénonce Noémie, une maman d’élève, via notre bouton orange Alertez-nous. « À 15h20, chaque famille a été avertie individuellement, dans une ambiance chaotique, marquée par les pleurs des enseignants, des enfants et de nombreux parents. Un enfant est rentré chez lui en détresse, au point de s’uriner dessus », poursuit-elle.
Une annonce brutale
Les parents sont choqués de cette information, et se questionnent sur l’avenir scolaire de leurs enfants. « Nos enfants de 3e maternelle sont en obligation scolaire et se retrouvent sans école du jour au lendemain », déplore Noémie. Elle affirme qu’aucune solution n’a été proposée.
« Comment est-il possible qu’une école soit fermée ainsi, sans préavis ni dialogue, alors que d’autres inscriptions sont prévues dans les semaines à venir ? », s’interroge Manon, une autre maman d’élève. « Nous avons le sentiment que les familles et les enfants n’ont pas été pris en considération, et que tout aurait pu être évité en cherchant ensemble une solution », ajoute-t-elle.
Deux élèves de moins que le quota
L’école de la paix est une implantation de quartier qui ne compte qu’une seule classe et une seule enseignante pour les trois années de maternelle. La décision de fermer l’établissement ne relève pas de la ville de Liège, comme nous l’explique Julie Fernandez Fernandez, échevine liégeoise de l’instruction publique.
Elle dit d’ailleurs regretter cette annonce et nous indique que l’explication réside en fait dans le nombre d’inscrits. Le quota de 16 élèves inscrits et présents n’était en effet pas atteint au 1er octobre.
Un délai d’une semaine a été accordé pour tenter, d’une part, de s’organiser, et d’autre part, de prendre les contacts nécessaires afin d’étudier toutes les possibilités légales pour assurer le maintien de cette implantation.



















