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« Plus les heures passent, plus l’inquiétude se fait grande » : l’école d’Haut-le-Wastia menacée de fermeture, la directrice au bord des larmes

Par RTL info avec Michaël Menten
À quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreuses écoles comptent leurs inscrits et certaines sont en sursis. Il manque parfois un ou deux élèves pour maintenir les établissements ouverts, surtout dans les petits villages. Dans la commune d’Anhée, à Haut-le-Wastia, où la section maternelle de l’école est menacée de fermeture.

Il y a trois jours de la rentrée, si certaines écoles respirent, d’autres retiennent leur souffle. Dans les villages reculés, principalement, où la population est clairsemée, l’ouverture de certaines classes reste en suspens. Tout se joue à quelques élèves près.

C’est le cas à Haut-le-Wastia, dans un petit hameau où l’école maternelle est à deux inscriptions de la survie. Deux enfants manquent à l’appel pour atteindre le quota fixé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis des mois, l’équipe se démène : journée porte ouverte, appel aux familles, relance dans tout le village, mais rien n’y fait, les effectifs restent insuffisants.

En conséquence, si la situation ne change pas dans les prochaines heures, la section maternelle fermera. La suite est inéluctable. Sans classes de maternelle, les fratries quittent l’école et les primaires suivent.

La directrice de l’école, Marylise Pierard est « inquiète » de la suite des événements.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Les nuits sont compliquées. Nous sommes impatients d’accueillir les élèves qui nous manquent. Plus les heures passent, plus l’inquiétude se fait grande

Devoir fermer une section, voire un établissement, parce qu’il manque un ou deux enfants, c’est inimaginable ?

C’est inimaginable et surtout quand on sait la qualité que l’école de l’Haut-le-Wastia peut offrir aux enfants. C’est vraiment un espace de proximité, de bienveillance où les enseignants encadrent du mieux qu’ils peuvent avec tous les aménagements possibles, les élèves. Et ça serait vraiment la mort dans l’âme que nous devrions fermer.

Qu’est-ce qu’il vous reste à faire aujourd’hui ? Il vous reste trois jours.

Ici, de nouveau, nous continuons les relances Facebook qui n’ont pas arrêté. D’ailleurs, je remercie toutes les personnes qui, durant tout l’été, n’ont cessé. Les parents qui ont fait notre publicité à leur échelle. Les folders qui ont été distribués. La journée porte ouverte qui, malheureusement, n’a pas donné ce que nous espérions. Mais voilà, nous prions pour que l’issue soit favorable.

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