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L’animal a été pris en charge avec succès par le Service du Bien-être animal, sous la supervision d’un vétérinaire urgentiste secours et catastrophe (VUSC). « La prise en charge s’est effectuée le plus discrètement possible, afin de ne pas effrayer l’animal, éviter qu’il ne prenne la fuite et garantir le bon déroulement de l’opération », explique Benoît Malisoux, l’échevin du Bien-être animal de Namur.
Le jeune sanglier a été anesthésié sur place puis transporté vers la base aérienne de Florennes. Il a été accompagné par un militaire durant tout le trajet et se réveillait en milieu d’après-midi dans son nouvel enclos sécurisé. À son arrivée durant l’après-midi, Marco a été installé dans son nouvel enclos sécurisé, où il se réveille désormais doucement, sous surveillance attentive.
Il aurait dû être euthanasié
Selon la législation wallonne, un sanglier devenu familier et présent sur l’espace urbain aurait normalement dû être abattu pour des raisons de sécurité publique. Mais l’échevin Benoît Malisoux a obtenu une dérogation auprès de la ministre de la Nature et de la Forêt, Anne-Catherine Dalcq. « Cette dérogation a permis de mettre en œuvre une solution respectueuse du bien-être de Marco tout en garantissant la sécurité de tous », se réjouit-il.




La base aérienne de Florennes, qui a récemment perdu sa mascotte Gipsy, offre désormais à Marco un nouvel environnement pour évoluer en sécurité.
« Ce placement est la meilleure formule pour sauver Marco. D’autres formules avaient été envisagées. Cependant, dans un parc animalier, il aurait dû rejoindre un groupe déjà formé, avec le risque d’être rejeté ou agressé. À Florennes, il bénéficie d’un environnement bienveillant », ajoute l’échevin. Une solution également symbolique puisque la Ville de Namur est marraine de deux escadrilles de la Base aérienne de Florennes.
Pour éviter que de telles situations se renouvellent, Namur rappelle que le nourrissage des animaux sauvages sur l’espace public est interdit, même lorsque les intentions sont bonnes. Pour leur bien-être, les animaux sauvages doivent évoluer dans leur milieu naturel, sans dépendre de la présence humaine. Leur détention est également interdite.
















