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À Profondeville, en province de Namur, les coupures d’eau se succèdent. Une habitante d’un quartier concerné a recensé au total 18 coupures, rien que depuis le début de cette année. Elles concernent plusieurs rues sur les hauteurs de Profondeville, plusieurs dizaines d’habitations sont donc concernées.
Plusieurs éléments expliquent cette situation, selon l’échevin de l’urbanisme : des travaux en cours, des fuites, mais surtout le manque de pression pour alimenter toutes ces habitations. La société wallonne des eaux, le distributeur, a investi dans un surpresseur, mais pour le faire fonctionner, il faut renforcer le réseau électrique. Cela prend du temps : le gestionnaire du réseau électrique Ores a neuf mois maximum pour réaliser les travaux. En attendant, il va falloir que les riverains patientent… Il y en a peut-être pour plusieurs mois. Ce que déplore l’échevin de l’urbanisme de Profondeville, Patrick Vicqueray.
Le réseau n’est pas dimensionné pour pouvoir assumer tout ça, malheureusement
« C’est toujours regrettable parce que le client n’est pas bien servi, il paye pour un service qu’il n’a pas, lance-t-il. Mais on a très peu de pouvoir par rapport à ça puisqu’on est dépendant d’impétrants divers et des impératifs. Donc, on n’a pas de solution miracle. Le problème, c’est qu’il y a une demande de plus en plus forte de consommation en eau, de nouvelles constructions et tout le réseau n’est pas dimensionné pour pouvoir assumer tout ça, malheureusement ».
