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Un des atouts du nouveau commissariat de La Louvière, c’est sa localisation à la gare du Centre, à deux pas du centre-ville. « C’est vraiment essentiel en termes de visibilité et en termes de déplacement », confirme Eddy Maillet, chef de corps de la zone. « On est vraiment au cœur de la ville pour avoir à la fois des déplacements pédestres, cyclistes ou en véhicule. »

À l’intérieur, tout a été pensé pour optimaliser l’accueil du public. Grande salle d’attente, plus de salles d’audition et un espace d’écoute mieux adapté dans certaines circonstances. « Une salle d’attente plus spécifique qui permet de garantir et d’offrir à certaines victimes en situation critique un lieu plus confidentiel, plus intimiste », explique le chef de corps.

Le commissariat dispose aussi d’une salle d’identification. « C’est le local ‘line-up’ dans lequel on peut mettre quelques suspects avec le numéro, comme on peut le voir dans les films, et la victime qui est placée de l’autre côté du miroir de manière confidentielle et qui peut nous permettre d’identifier l’auteur », décrit Eddy Maillet.

Le bâtiment est complètement sécurisé par une quarantaine de caméras. Il est équipé de huit cellules qui répondent aux normes actuelles et une cellule collective qui permet d’augmenter la jauge. Les policiers pourront aussi superviser depuis ce commissariat les 50 caméras urbaines. En tout, ils seront 150 agents à travailler dans ce nouveau bâtiment.
Le dispatching, les services intervention, les services plainte et le centre de communication. Un commissariat qui offre de meilleures conditions de travail. « Il y a de la clarté, il y a de la luminosité, il y a de l’espace… », indique Céline Charlot, commissaire au service d’intervention. « Certaines personnes retrouvent un lieu de travail qui leur est propre. Ce qu’ils n’ont pas pour l’instant par exemple. »
Une présence policière qui permet de sécuriser la gare du Centre qui voit passer chaque jour 10 000 voyageurs. Raison pour laquelle la salle des pas perdus a elle aussi été totalement rénovée. Avec sa fresque qui témoigne de la présence des faïenceries Boch qui ont marqué l’histoire industrielle de la région.


















