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« Mon fils a dû aller en Allemagne pour une rage de dents » : en Wallonie, la galère pour obtenir un rendez-vous médical toujours plus grande

Par RTL info avec Sébastien De Bock
Pas toujours simple d’obtenir un rendez-vous médical, et encore moins en Wallonie. Une étude de Testachats met en lumière des chiffres impressionnants.

Pas toujours simple d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste : les temps d’attente peuvent parfois être longs, très longs même. 81 jours d’attente en moyenne pour enfin pouvoir consulter son spécialiste, en moyenne, selon Testachats.

Récemment, un homme a confié qu’il avait besoin d’aller chez un ophtalmo : il appelle l’hôpital la semaine dernière et la secrétaire lui répond qu’il n’y a aucun rendez-vous pour 2025, et l’agenda 2026 n’est pas encore ouvert.

Alors cela peut dépendre spécialistes, des endroits… mais Testachats a réalisé une enquête : c’est à Bruxelles que le temps d’attente moyen est le plus court, 58 jours en moyenne, contre 74 en Flandre… et 96 jours en Wallonie, quelle que soit la spécialité. « Ophtalmologue, c’est long, le cardiologue aussi… je n’ai qu’un rendez-vous en décembre », note Christiane de Visé.

Il faut ainsi en moyenne attendre 131 jours (plus de 4 mois) pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue, 114 chez un dermatologue, 112 chez un gynécologue. Par contre, le délai est de 70 jours chez un rhumatologue ou un psychiatre. « Pour une rage de dents, ce n’est pas une urgence, donc il faut prendre un rendez-vous et il faut attendre 6 mois. Mon aîné a eu une rage de dents récemment, il a dû aller en Allemagne », note Gabrielle.

Dans notre cas, on parle bien des spécialistes, parce que pour les généralistes, il faut nettement moins longtemps, mais cela peut monter tout de même jusqu’à 6 à 10 jours d’attente par endroits. « Dans notre campagne, on a des médecins de 80-85 ans, qui sortent de la voiture tant bien que mal, ils font ce qu’ils peuvent mais ils ne sont plus à la pointe de la médecine actuelle ».

20 % des généralistes ont plus de 65 ans. Aujourd’hui des jeunes généralistes qui s’installent en maisons médicales existent et qui permettent du coup de bien limiter les temps d’attente.

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