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Alors que Sophie se rendait dans une pizzeria pour prendre à emporter, le montant que le commerçant lui demande de payer ne correspond pas à celui indiqué sur le menu. Au final, les pizzas commandées sont plus chères de 1€. Est-ce légal ?
Sophie s'est rendue dans un restaurant afin de commander deux pizzas. "Le prix du dépliant indique 13,50€ par pizza, or le monsieur me demande 29€. Je dis qu il y a une erreur et il me répond "Non, c'est bien 14,5€ la pizza", témoigne-t-elle via le bouton orange Alertez-nous.
"Je trouve cela illégal, il n'y a aucun avis nulle part annonçant que les pizzas étaient un euro plus cher ! Suis-je obligée de payer ?", s'indigne la cliente. Mais a-t-elle raison, est-ce vraiment illégal ?
La réponse est bien évidemment "oui". Selon le code de droit économique, le prix affiché est celui qui doit être facturé au client. Il s'agit du prix final comprenant toutes les taxes et les services, et doit être exprimé de manière claire et visible.
"En cas de différence entre le prix affiché et le prix réclamé, c’est le prix affiché qui fait foi. Le consommateur est en droit de refuser de payer un prix supérieur. C’est une question de transparence et de confiance", explique Martin Stameschkine, porte-parole de la Fédération Horeca Bruxelles.
En cas d'une erreur de prix sur la carte, l'établissement doit informer clairement la clientèle "idéalement via une affichette temporaire ou une mise à jour du menu", précise ce dernier.
Des règles strictes
En réalité, des règles strictes encadrent l'affichage des prix dans les établissements Horeca. Légalement, ils doivent être affichés clairement à l’extérieur de l’établissement, pour chaque plat ou formule.
La carte doit mentionner les prix TTC, que ce soit pour les plats en salle ou à emporter. Si le paiement par Bancontact n'est pas possible, ça doit être clairement annoncé avant la commande, au risque que cela soit considéré comme une pratique commerciale trompeuse.


















