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Le masque plus obligatoire dans les magasins et l'horeca à partir du 1er octobre: Flandre oui, Bruxelles non, la Wallonie va décider plus tard

Le comité de concertation a décidé de ne plus imposer le masque aux clients dans les magasins et restaurants. Il revient désormais à chaque Région (Bruxelles, Wallonie, Flandre) de décider en fonction de la situation. La Flandre va tomber le masque. Pas Bruxelles. La Wallonie va "examiner la situation".

Le gouvernement fédéral et ceux des entités fédérées (Régions et communautés), réunis ce vendredi 17 septembre en nouveau comité de concertation, ont décidé de lever l'obligation du masque à partir du 1er octobre. Cette obligation sera encore d'application dans certains lieux comme les transports publics, les établissements de soin et les professions de contact (salon de coiffure, salon d'esthétique), là où on reste proche les uns des autres et pendant un temps important, a annoncé le Premier ministre Alexander de Croo précisant que cet assouplissement était rendu possible parce que le taux de vaccination en Belgique était très élevé. 

Mais attention, c'est une décision fédérale. Ensuite, chaque Région peut décider ce qu'elle veut et donc maintenir l'interdiction du masque dans l'horeca et les magasins. Il est fort probable que le 1er octobre, seule la Flandre laissera tomber le masque. Tant Bruxelles que la Wallonie se sont montrées plus soucieuses ces derniers jours de conserver des mesures plus restrictives. Le Premier ministre a déploré que dans certaines zones comme Bruxelles, il y avait un nombre insuffisant de gens vaccinés (parfois moins de la moitié). 

Cette épidémie devient une épidémie de personnes non vaccinées

"Ceux qui ne se font pas vaccinés sont responsables du maintien de règles strictes. Il met sa vie et la vie des autres en danger. Cette épidémie devient une épidémie de personnes non vaccinées. Dans les soins intensifs, il y a essentiellement des gens non vaccinés. Mettre en danger d'autres personnes est un droit que personne ne peut avoir", a déclaré le Premier ministre.

Les discothèques rouvriront bien le 1er octobre comme prévu. Il faudra présenter un Covid Safe Ticket pour y entrer. On pourra aussi à nouveau danser dans les cafés.

Le ministre-président bruxellois a annoncé que le port du masque serait maintenu actuellement dans l'horeca et les magasins en région bruxelloise.

La Wallonie abandonnera-t-elle le masque. Probablement pas. "Les Régions examineront la situation. Je plaide pour la prudence. Dans les endroits où il y a des vaccinés/non vaccinés à l'intérieur je pense qu'il faut garder le masque. Aussi à l'extérieur s'il y a une grande densité de gens collés aux autres. 98% des personnes hospitalisées ne sont pas vaccinées. Il ne faut pas de preuve plus évidente. La vaccination est l'unique solution pour ne pas être contaminée", a dit Di Rupo, le ministre-président wallon.

LE DÉTAIL DES MESURES

Port du masque et distances

À compter du 1er octobre, le port du masque reste obligatoire pour les personnes de plus de 12 ans dans les cas suivants :

- dans les espaces intérieurs des transports en commun, des gares et des aéroports ;
- dans les établissements de soins ;
- pour le personnel et les patients/clients de métiers de contacts médicaux et non médicaux ;
- lors d’événements, représentations culturelles et autres, compétitions sportives et entrainements, et lors de congrès rassemblant plus de 500 personnes à l’intérieur.

Ces obligations constituent le socle fédéral qui est applicable à l’ensemble du pays. Les autorités régionales prévoiront des obligations plus contraignantes si la situation épidémiologique le requiert.

Cafés et vie nocturne

À partir du 1er octobre, il sera à nouveau permis de danser dans les cafés. Les discothèques, dancings et night clubs pourront aussi rouvrir à condition d’utiliser le Covid Safe Ticket et d’assurer une qualité de l’air et une ventilation suffisantes, en respectant les protocoles renforcés.

Utilisation du Covid Safe Ticket

Le Covid Safe Ticket est la preuve d’une vaccination complète, d’un test PCR négatif récent ou un certificat de rétablissement. Le Comité de concertation estime que le Covid Safe Ticket constitue une solution alternative appropriée à des mesures restrictives ou autres fermetures dans les villes et communes où la situation épidémiologique s’est sensiblement détériorée.

Les entités fédérées doivent prévoir une assise réglementaire – via décret ou ordonnance – afin d’ancrer l’utilisation du Covid Safe Ticket. Une réflexion va être lancée afin de statuer sur l’extension ou non de l’utilisation du Covid Safe Ticket dans les lieux publics où les risques épidémiologiques demeurent élevés.

Les organisateurs d’événements en intérieur rassemblant 500 personnes ou plus et d’événements en extérieur rassemblant 750 personnes ou plus pourront aussi utiliser le Covid Safe Ticket dès le 1er octobre. Dans ce cas, les obligations du CIRM/CERM tombent.

Le respect du port du masque et de la distanciation sociale ne sont plus obligatoires lors de ces événements. Les organisateurs doivent toutefois en demander l’autorisation aux autorités locales.

Voyages

Ces dernières semaines, les contrôles à l’entrée du territoire ont été intensifiés et sont devenus plus contraignants. Dans l’intervalle, tous les voyageurs de retour de voyage et ceux arrivant sur le territoire belge sont contrôlés pour vérifier s’ils ont bien rempli le Passenger Locator Form (PLF). Les entités fédérées et les autorités locales ont quant à elles renforcé le contrôle du testing, du tracing, de la quarantaine et de l’isolement des personnes de retour de voyage.

Le Comité de concertation continuera par ailleurs à suivre de près l’évolution de la situation épidémiologique et se réunira au plus tard à la mi-octobre.

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