Accueil People News

Agnès Jaoui personnellement touchée par le conflit israélo-palestinien: "Je ne veux pas laisser la haine l’emporter"

Agnès Jaoui est un visage connu du cinéma français. Mais depuis quelques semaines, le visage d'Agnès Jaoui est un visage meurtri. L'actrice a effectivement perdu deux membres de sa famille lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Trois autres membres de sa famille ont été kidnappés. 

Dans le journal Le Parisien, paru ce dimanche 19 novembre,  Agnès Jaoui raconte et se raconte: "Une cousine du côté de mon père m’a appris que cinq membres de la famille ont été kidnappés au kibboutz Nir Oz, à la frontière de Gaza. C’est un kibboutz très à gauche, et ma famille y était pacifiste. Travaillant avec les Palestiniens et œuvrant pour la paix. Un kibboutz qui partage les mêmes valeurs que celui où mes parents et mon frère, après avoir dû quitter la Tunisie, ont vécu, au début des années 1960, avant d’arriver en France et ma naissance", précise la comédienne. "Ces kibboutz ont toujours œuvré pour deux Etats. C’était le but du Hamas d’assassiner précisément ceux qui sont pour la paix. Et de semer le chaos dans les corps et les esprits. Quelques jours plus tard, on a appris que les corps de la grand-mère Carmela, et sa petite fille Noya avaient été retrouvés à l’entrée de Gaza..."

Aujourd'hui dans la tourmente, Agnès Jaoui ne cache pas ses inquiétudes et sa fragilité. Elle décrit "un état de vulnérabilité que je n’avais jamais connu" ainsi qu'une "tristesse infinie". "Je vois tout le monde se rejeter la faute. Avec autant de sauvagerie que d’ignorance. Moi-même, en vous répondant j’entends les critiques", se désole-t-elle. "Les Palestiniens eux aussi meurent et leurs maisons sont détruites. J’en suis profondément meurtrie. Pour l’instant nous sommes tous et toutes perdants. Mais je ne veux pas laisser la haine l’emporter."

L'actrice du Goût des autres, particulièrement affectée, résiste et refuse de succomber au désespoir. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous