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D’un concours de chant à Charleroi à une virée avec une star de la chanson française: l’incroyable anecdote de Frédéric François

Alors qu’il s’apprête à retrouver son public en Belgique avec une série de concerts, Frédéric François revient sur une anecdote marquante de ses débuts : une rencontre inoubliable avec Michel Polnareff, son idole de jeunesse.

À 74 ans, Frédéric François continue de remplir les salles et de séduire son public fidèle. Le chanteur originaire de Sicile repart sur les routes avec son nouvel album "Tout s’oublie un jour", et plusieurs dates sont prévues en Belgique : le 26 octobre au Cirque Royal de Bruxelles, le 15 février au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, le 25 avril au Forum de Liège et le 26 avril au Théâtre Royal de Mons.

Un concours qui change tout

Mais avant de devenir une figure emblématique de la chanson francophone, Frédéric François a connu un parcours marqué par de belles surprises. L’une d’elles remonte à ses 16 ans, lorsqu’il participe à un concours de chant avec son groupe de l’époque, Les Tigres Sauvages.

"Alors moi, je faisais partie des Tigres Sauvages et c’est mon père, qui faisait un peu office d’impresario, qui a suggéré que j’intègre le groupe", raconte le chanteur au micro de Benjamin Maréchal sur bel RTL. Ensemble, ils participent à un festival de Châtelet, à Charleroi. Frédéric remporte le premier prix et reçoit un microsillon en argent qui lui permet d’enregistrer un disque. Mais ce n’est pas tout. Le concours lui ouvre aussi les portes de la scène, en première partie de deux géants de la chanson : Johnny Hallyday et Michel Polnareff.

Un rêve éveillé

Frédéric François se souvient particulièrement de cette rencontre avec Michel Polnareff, son idole : "Je passe en première partie de Michel Polnareff. C’était génial ! Et le directeur du concours, Roger Wanin, lui dit : 'Tu sais, le petit chanteur ici, est-ce que tu peux le raccompagner chez lui, parce que tu passes par là pour aller à Paris ?'"

Et c’est ainsi que le jeune Frédéric se retrouve dans une Rolls-Royce, aux côtés de Michel Polnareff. Au volant : Paul de Senneville, compositeur de nombreux tubes. "La Rolls s’arrête à Tilleur, près du charbonnage, et je descends. J’étais complètement fou. Je n’avais pas de voiture, pas de V12, rien du tout", confie-t-il. Le lendemain, il raconte fièrement l’histoire à ses amis, photo dédicacée à l’appui. "Ils ont rigolé en disant : ce n’est pas possible", se souvient-il encore, amusé.

Des années plus tard, Frédéric François découvre avec émotion que Michel Polnareff n’a pas oublié cette parenthèse : "Ce qui est formidable, et je lui suis reconnaissant, c’est que quand il est venu à l’Arena à Paris dernièrement, dans son programme, il y avait l’anecdote".

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