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L’humoriste au franc-parler était l’invitée de Benjamin Maréchal sur bel RTL. À l’approche de son passage au Cirque Royal le 29 avril avec son spectacle "Hier j’arrête !", elle assume l’humour comme exutoire, même sur les sujets les plus intimes.
Connue pour son style brut, sa voix rocailleuse et ses punchlines sans filtre, Doully ne recule devant aucun sujet. Addictions passées, maladie du sang, trouble dégénératif des tendons… tout est matière à rire. Mais un rire salvateur, jamais gratuit. Invitée de l’émission "Ils mériteraient d’être sans le journal" sur bel RTL, l’humoriste a une nouvelle fois prouvé qu’elle savait manier l’autodérision avec une finesse redoutable.
"Mais tu fais des blagues dessus. On n’est pas là pour faire du pathos. Sinon, on va voir un psy", lance-t-elle à Benjamin Maréchal, qui s’interrogeait sur le caractère intime de certains passages de son spectacle. Dans "Hier j’arrête !", Doully raconte avec humour des épisodes pourtant lourds : son passé de consommatrice d’héroïne, ses soucis de santé, ou encore son quotidien avec une maladie neurologique. Le tout, toujours sur un ton léger. "Il faut faire des blagues, c’est très destructeur de ne pas se foutre de sa gueule", affirme-t-elle.
Face à Benjamin Maréchal qui insiste sur la fragilité possible derrière le rire, elle reconnaît : "Bien évidemment. Mais je ne veux pas en parler ici. Parce que ce ne serait pas drôle. Et parce que les gens n’ont pas envie d’entendre les problèmes des autres. Les gens ont envie de sourire quand même".
Un spectacle comme exutoire
"Hier j’arrête !" est tout sauf un one-woman-show larmoyant. C’est un spectacle rythmé, drôle, sincère, dans lequel Doully donne tout, sans chercher à plaire ou à édulcorer. Elle évoque son passé sans détour, en l’assumant pleinement : "Je ne te dis pas que la première fois qu’on m’a dit que j’étais dans le club du Téléthon, j’ai éclaté de rire. Mais il faut faire des blagues".


















