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Alors que la princesse de Galles est aujourd’hui en rémission, le journaliste Bertrand Deckers révèle qu’au plus fort de sa maladie, le prince William avait dû envisager l’impensable : organiser ses funérailles.
L’annonce avait bouleversé le Royaume-Uni et bien au-delà : le 22 mars 2024, Kate Middleton révélait dans une vidéo sobre et émouvante être atteinte d’un cancer, pour lequel elle suivait une chimiothérapie « préventive ». Diagnostiquée après une opération abdominale subie en janvier, la princesse de Galles avait choisi, comme le roi Charles III, de ne pas révéler la nature exacte de sa maladie, préférant protéger son intimité et celle de ses enfants.
Après neuf mois éprouvants, elle annonçait en septembre la fin de son traitement, avant de faire savoir en janvier 2025 être en rémission. Une issue heureuse pour une bataille médicale menée loin des projecteurs… mais qui, en coulisses, avait contraint son époux à anticiper le pire.
« Operation Reading Bridge » : un nom de code lourd de sens
Dans un livre à paraître le 11 juin, « Kate, le jour où… », le journaliste et spécialiste de la monarchie Bertrand Deckers révèle une information aussi symbolique que poignante : en avril 2024, alors que la santé de la princesse inquiétait encore, le prince William a été contraint d’envisager ses funérailles. Il aurait même choisi un nom de code pour cet événement : « Operation Reading Bridge ».
Ce nom n’a rien d’anodin. Il fait référence à Reading, ville du Berkshire où Kate est née en 1982. Mais il est aussi chargé de symbolique royale. En effet, la contraction de ce nom – O.R.B. – correspond à l’abréviation de « orb », l’orbe crucigère, ce globe surmonté d’une croix que les souverains britanniques tiennent lors de leur couronnement. Pour Bertrand Deckers, ce choix est bien plus qu’un simple nom logistique : « C’est presque une déclaration d’amour », explique-t-il.
Prévoir l’inimaginable
Dans la tradition monarchique britannique, ces protocoles sont habituels : la reine Elizabeth II avait son « Operation London Bridge », Charles III a également le sien. Anticiper la mort d’un membre de la famille royale, aussi jeune et populaire soit-il, fait partie du fonctionnement millimétré de la monarchie.
Pour le souverain actuel, ce dispositif porte le nom d’« Operation Menai Bridge ». Le jour venu, son secrétaire privé devra prononcer la phrase codée « Menai Bridge is down » pour informer discrètement le Premier ministre, avant que l’annonce officielle ne soit rendue publique.
















