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Albert, Charlène et leurs enfants ont été ovationnés par les Monégasques hier : pour célébrer ses 20 ans de règne, bain de foule et gigantesque buffet. L’image d’un couple soudé qui a pourtant traversé polémiques et tempêtes. Le 1er juillet 2011, jour de mariage, la mariée est déjà au cœur de toutes les spéculations : la presse affirme qu’elle a voulu renoncer juste avant de dire oui.
« Et au plus on avance et on s’approche de la date du mariage, au plus on sent que le palais cadenasse la communication. Il y a quelque chose qui se trame en coulisses. On a failli ne pas avoir de mariage du tout. Donc ils sont allés récupérer Charlène alors qu’elle était sur le point de partir », note Nicolas Fontaine, rédacteur en chef de « Histoires royales ».
Il faut dire que la jeune nageuse doit composer avec le passé tumultueux de son époux : Albert II a eu deux enfants avant son mariage, Jasmine Grace et Alexandre : ils ne font pas partie de l’ordre de succession et s’intègrent petit à petit dans la famille au fil des ans.
Mais trop souvent, la mine sombre de Charlène est pointée par les médias. En 2021, un déplacement en Afrique du Sud va même s’éterniser durant six mois. Officiellement, un problème ORL, mais de retour sur le rocher, elle est finalement internée pour fatigue physique et mentale avant de retrouver le chemin des activités officielles.
« Il y a la raison d’État qui prime. Aujourd’hui, Charlène a aussi compris sa responsabilité : elle est l’épouse du chef d’État et donc elle se comporte comme telle », note Nicolas Fontaine.
Désormais, le prince souverain fait face à un nouveau scandale, mais financier : trois de ses anciens collaborateurs sont soupçonnés de corruption. « Aujourd’hui, Monaco, sur les marchés financiers, est très très mal perçu. Donc il ne faut pas que ces milliardaires fuient Monaco, le prince a donc beaucoup de travail ».
Pour renforcer la confiance des Monégasques, Albert II peut compter sur un clan Grimaldi plus soudé que jamais. Alors que le petit Jacques incarne l’avenir du rocher.
