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Son père voulait l’inscrire au concours, il est décédé avant… l’histoire bouleversante de Jennifer dans « La Meilleure Friterie »

Par RTL info

Dans l’émission « La Meilleure Friterie », chaque friterie a son histoire. Mais celle de Jennifer, candidate pour la province de Namur, résonne avec une émotion particulière. À Haversin, elle tient « Chez La Grande » et s’est lancée dans la compétition pour honorer la mémoire de son papa.

« La Meilleure Friterie » revient pour une troisième saison. Chaque semaine, deux établissements d’une province s’affrontent pour décrocher une place en finale. Après Namur, ce sera au tour de Liège, du Luxembourg, du Brabant wallon, du Hainaut et de Bruxelles d’entrer dans la course.

Face au jury et au fan bus, le public aura son mot à dire lors de la grande finale en direct. Mais derrière les cornets et les spécialités, ce sont aussi des parcours de vie qui se dévoilent. Comme celui de Jennifer, à la tête de la friterie « Chez La Grande », à Haversin.

Une vocation transmise de père en fille

Jennifer, 39 ans, est tombée dans la restauration dès l’enfance. Un rêve qu’elle partageait avec ses parents. « Quand j’étais petite, je disais : ‘j’aurai un restaurant comme papa et maman’. Et un jour, mon père m’a dit : ‘Ce n’est pas un restaurant que tu dois faire, c’est une friterie. Les gens, ils payent, ils mangent et puis ils se cassent.’ Du jour au lendemain, ça a été friterie. »

 

 

Depuis maintenant neuf ans, elle y consacre toute son énergie. Avec une particularité : elle gère son commerce tout en élevant seule son fils, Byron. « Je me suis quand même retrouvée toute seule avec lui alors qu’il était tout petit. Ce n’était pas toujours facile, parce que j’étais tout le temps au boulot. Je faisais 70 à 80 heures par semaine. Mais je pense qu’on récupère le temps perdu maintenant. Et le fait qu’il travaille avec moi, ça nous a encore plus rapprochés. »

Une friterie à son image : rigoureuse et généreuse

Jennifer mise sur la précision, avec une cuisson des frites en deux temps – pré-cuisson à 135°C, puis cuisson à 165°C – et l’utilisation de graisse de bœuf, pour respecter la tradition. Elle travaille aussi avec des viandes de boucherie, un clin d’œil à ses dix années passées dans le métier.

Et malgré les difficultés, elle ne changerait de voie pour rien au monde : « Le contact avec les gens, c’est ça que j’aime. Et puis, c’est une fierté d’avoir son commerce. Parfois, je m’arrête devant la friterie avec la voiture, je reste là et je me dis : ‘J’ai quand même construit ça’. »

Je le fais en mémoire de mon papa

C’est son père qui, depuis deux ans, l’encourageait à s’inscrire à l’émission. « Il me sciait les côtes avec ça », confie-t-elle. Finalement, ce sont ses amis qui envoient la candidature… sans lui dire. Mais le destin en décide autrement : son papa décède avant de savoir si elle est retenue.

Et c’est au moment d’apprendre qu’elle était retenue que Jennifer a pris sa décision, portée par les souvenirs : « Byron me regarde et me dit : ‘Maman, si tu es reprise, tu fais quoi ?’ Je lui dis : ‘Si je suis reprise, je le fais. Je le fais en mémoire de mon papa.’ Je pense qu’il est là, qu’il est avec nous. Si j’ai été reprise, c’est un signe de sa part. »

Chez La Grande vs Patatine di Juliette : le duel namurois

Face à « Chez La Grande », une autre friterie porte les couleurs de Namur : « Patatine di Juliette », située à Jemeppe-sur-Sambre. Juliette, sa gérante, s’est fait un nom grâce à sa spécialité maison : le hot dog. Le choix s’annonce difficile pour le jury et le fan bus, emmené cette semaine par Christophe Deborsu, ambassadeur de la province.

Retrouvez « La Meilleure Friterie » en streaming sur RTL play et chaque jeudi à 19h50 sur RTL tvi.

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