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Adeline Blondieau était l’invitée de Benjamin Maréchal dans l’émission « Ils mériteraient d’être dans le journal » sur bel RTL pour présenter son livre « Cheminer vers soi ». Un ouvrage dans lequel elle partage des conseils pratiques, mais surtout le récit de sa reconversion personnelle et professionnelle, après une carrière marquée par des épisodes douloureux.
Au cours de l’interview, Adeline Blondieau est revenue sur une période particulièrement sombre de sa vie, évoquant sans détour les violences subies dans le milieu du spectacle après la fin de la série « Sous le soleil » : « Le Me Too, je l’ai vécu. Le chantage, la pression sexuelle, le harcèlement, les propositions dégueulasses jusqu’aux menaces de mort. »
Ça a été étouffé pendant très longtemps
Elle raconte avoir été la cible d’un producteur : « Le producteur avait fait une fixette sur moi. Du coup, il me harcelait et ça devenait très désagréable et ça m’empêchait de faire mon boulot. Sa femme s’est mise en tête que j’étais d’accord. Mais on est d’accord que vu le physique de son mari, je ne le touchais même pas avec un bâton. »
Face à ces pressions, l’actrice n’a pas hésité à réagir. « Quand on vous menace de mort, et qu’on menace de mort votre enfant, je pense qu’il y a de quoi devenir une tigresse », confie-t-elle.
Benjamin Maréchal lui demande alors si c’était la première fois qu’elle faisait face à une telle violence. Adeline répond sans détour : « Non, mais je viens d’un métier, et vous le savez, avec tout le bordel que ça génère en France, que tout ça a été étouffé pendant très longtemps. »
Une plainte restée sans suite
Confrontée aux menaces, elle a choisi de porter plainte : « J’ai été voir les flics. J’ai été faire un dépôt de main courante. Et quand ils m’ont dit ‘Ah non, il y a menace de mort, vous devez déposer plainte’, j’ai déposé plainte. Il y a eu une interdiction pour elle de m’approcher à moins de 200 mètres. Les menaces de mort ont continué et, bizarrement, ce n’est pas monté jusqu’au procureur de la République. »
Selon elle, le couple visé était alors « tellement puissant qu’ils ont réussi à couper le truc ».
Des souvenirs heureux malgré tout
Malgré cette période difficile, Adeline Blondieau garde un souvenir lumineux de ses années dans la série « Sous le soleil » : « Bien sûr que j’étais heureuse. J’étais très heureuse Sous le soleil, par exemple. C’était une série où on était très protégée parce qu’on était à Saint-Tropez, hors de Paris et hors du temps. »
Elle souligne aussi l’ambiance saine sur le tournage, où « beaucoup de postes clés étaient tenus par des femmes. Du coup, il n’y avait pas de pression sexuelle, de harcèlement. C’était top. »


















