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Jamais encore Will Smith n’avait donné de concert en tant que rappeur. «C’était la toute première tournée de Will Smith. Et se dire qu’une superstar du cinéma débarque à Braine-le-Comte, au fin fond de la Wallonie, c’était quand même un peu surréaliste», explique Emmanuel Deroubaix, attaché de presse du festival au micro de Benjamin Maréchal dans l’émission «Ils mériteraient d’être dans le journal» sur bel RTL..
Tout est parti d’une intuition, en décembre 2024 : «Je constate que Will Smith se produit à Orange. Et là, une idée s’allume : il y a peut-être un coup à jouer. On voyait bien que les affiches des festivals se ressemblaient. C’était une opportunité unique pour Ronquières de se différencier.»
Une offre est alors envoyée aux États-Unis. «Trois semaines plus tard, elle était acceptée», se souvient Emmanuel.
Une préparation perfectionniste
Le jour du concert, Will Smith arrive de l’Espagne au petit matin. «Plutôt que de passer la journée enfermé dans un hôtel, il est venu directement sur le site. Et alors que la plupart des artistes se contentent d’un court soundcheck, lui est resté deux heures sur scène. Il a pratiquement répété tout son concert.»
Un signe de stress ? Pas vraiment. «C’était du perfectionnisme. Ronquières faisait partie de ses premières dates de tournée. Les choses se sont affinées par la suite, mais là il voulait être prêt.»
Après sa prestation, l’acteur de «Men in Black» est reparti directement, sans passer la nuit en Belgique. Mais il a eu le temps de goûter aux spécialités locales : «Les fameuses gaufres de Liège resteront l’un de ses trophées de passage. Et après le show, il s’est offert une mitraillette sauce samouraï.»
Une opération rentable malgré les fantasmes
Certains médias avaient évoqué un cachet «énorme» qui aurait mis en péril le festival. Emmanuel Deroubaix dément fermement : «Les médias se sont trompés. L’opération Will Smith a été rentable.»
Le montant exact n’a pas été dévoilé, mais il se chiffre en plusieurs centaines de milliers d’euros. «Avec une production de ce calibre, ce n’est pas seulement le cachet de l’artiste. Il y a tout un staff technique, des musiciens, une équipe à transporter et loger. Ce sont ces frais annexes qui gonflent la facture.»
Retrouvez l’émission de Benjamin Maréchal, « Ils mériteraient d’être dans le journal », en streaming sur RTL play et chaque jour, de 8h30 à 10h, en direct sur bel RTL.
