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Et si un couple des années 50 faisait un bond dans le futur ? C’est l’intrigant point de départ du tout nouveau film « C’était mieux demain », porté par Elsa Zylberstein et Didier Bourdon. Réalisé par Vinciane Millereau et coécrit avec Julien Lambroschini, ce long-métrage propose un voyage mêlant humour, introspection et choc des mondes entre deux époques aux antipodes l’une de l’autre, 1958 et 2025.
Dans cette comédie originale, Didier Bourdon incarne Michel, un employé de banque patriarcal, tandis qu’Elsa Zylberstein joue Hélène, une femme au foyer typique des années 50, dépendante des codes et des attentes de son époque. « Elle dépend de son mari, elle fait les tâches ménagères de manière gracieuse et aimante, en rêvant peut-être d’un ailleurs », explique Elsa Zylberstein
Mais tout bascule quand le couple se retrouve propulsé… en 2025. Un saut de 70 ans qui les confronte à un monde où tout a changé : les technologies, les relations humaines, les rôles dans le couple. « En 1 h 40 de film, on découvre 70 ans d’histoire », résume l’actrice. Le choc est total pour Michel et Hélène, qui vont vivre un véritable parcours initiatique. Le film enchaîne les situations absurdes, tendres ou hilarantes, tout en posant un regard critique sur notre époque.
Une comédie qui fait réfléchir
Derrière le ton léger de la comédie, « C’était mieux demain » aborde aussi des thèmes profonds, comme l’émancipation féminine.
Hélène, confrontée à un monde où elle peut travailler, choisir, décider, se retrouve déboussolée. « Elle a peur de cette liberté qu’on lui octroie tout d’un coup. Elle a envie de revenir dans son monde, celui où elle connaît ses codes, ses repères », confie Elsa Zylberstein.
Pour elle, le film est bien plus qu’une simple comédie. « Pour moi, les grandes comédies sont d’abord des drames. Il y a une vraie profondeur dans ce film. Quand j’ai lu le scénario, j’ai été bluffée par la finesse de l’écriture et par la rareté de ces personnages. »
Avec ses clins d’œil assumés à « Retour vers le futur » ou « Les Visiteurs », « C’était mieux demain » s’adresse à un large public, mêlant nostalgie, fantaisie et réflexion. « Il y avait de très belles choses dans les années 50 qu’on a peut-être perdues », reconnaît Elsa Zylberstein. « Mais pour les femmes, on a tellement avancé… Aujourd’hui, on est clairement mieux. Il n’y a même pas photo. »
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