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Depuis le mois de juin, RTL tvi diffusera « Tout pour la lumière », une série musicale également disponible sur RTL play. L’intrigue suit Victoria Vargas (interprétée par Joy Esther), une ancienne star de la chanson qui revient dans sa ville natale, La Ciotat, pour s’occuper de sa mère, directrice du Studio Lumière, une prestigieuse école de chant et de danse. Accompagnée de son mari Max (Lannick Gautry) et de leur fille Baya (Louve Le Coadou), Victoria devra affronter son passé tout en accompagnant une nouvelle génération de jeunes talents bien décidés à s’affirmer.
RTL info : Vous avez un parcours très exigeant, entre l’opéra et le Moulin Rouge. Marina, votre personnage, est professeure de danse. Y a-t-il un lien entre vous deux ?
Maud Jurez : Il est assez direct. Marina a plus ou moins le même parcours que moi, elle vient de la danse classique, de l’Opéra de Lyon, donc du même monde que moi. Et là où elle me ressemble beaucoup aussi, c’est que cette exigence ne m’a pas forcément dérangée. Mais ce qui était compliqué pour moi, c’était tout l’aspect humain à l’intérieur de l’univers de la danse, qui est extrêmement dur. Les élèves ou les gens entre eux étaient très difficiles. Je m’étais toujours dit que si je suis prof un jour, ce ne serait pas dans ce désir de compétition permanente, mais avec beaucoup d’humanité, de compassion, d’entraide… Et c’est ce qu’on m’a proposé en interprétant Marina.
Pourquoi avez-vous arrêté la danse ?
Déjà, parce que dans mon tempérament, quand je me lance dans quelque chose, je me lance à 100 %. Et j’avais véritablement envie d’être comédienne. La danse, c’est un travail à part entière. Quand on est en compagnie, c’est absolument impossible de faire autre chose à côté. Et puis je pense aussi qu’il n’y avait pas de compagnie dans laquelle j’avais envie d’aller travailler.
Ce désir de jouer, il remonte à quand ?
Très tôt. J’étais encore à l’école de danse de l’Opéra, sur scène dans un ballet, « Daphnis et Chloé ». Je me souviens très bien : j’attendais, immobile, et je me suis dit « j’aimerais bien me lever et parler ». Ensuite j’ai pris un stage de théâtre l’été suivant, puis d’autres… Pas pour devenir actrice au départ, mais parce que j’avais envie d’exprimer autrement ce que j’exprimais jusque-là par le corps. Vers 16-17 ans, je me suis dit que j’allais peut-être devoir faire un choix.
Votre parcours de danseuse vous a-t-il aidée dans votre métier d’actrice ?
Oui, complètement. Un comédien qui a une bonne conscience de son corps, de son schéma corporel et de ce qui l’entoure, c’est beaucoup plus facile, même techniquement. Et puis, on a souvent tendance à dissocier le corps et l’esprit. Mais quand on interprète un rôle, avoir une bonne conscience de son corps, ça aide vraiment à construire un personnage.
La série évoque des références comme « Glee », « Fame » ou « Un dos tres ». Qu’est-ce qui fait sa singularité ?
Pour être honnête, je n’ai vu aucune de ces séries, donc c’est difficile pour moi de dire ce qui les différencie. Mais ce que je peux dire, c’est que dans « Tout pour la lumière », chaque personnage est incarné par un artiste. C’est un mélange des arts, une vraie association, un partage entre nous tous. Il y a une véritable cohésion d’équipe, et du sens dans tout ce qu’on fait.
Vous avez participé aux chorégraphies de la série ?
Non. Il y a une chorégraphe absolument géniale qui s’appelle Ophélie Crispin. Elle est très chouette. C’est agréable de travailler avec elle, parce que c’est simple. Elle est très ouverte, parfois elle propose une séquence et je lui dis que je préfèrerais un autre mouvement… elle est très à l’aise avec ça.
Ce rythme de tournage, c’est quelque chose de nouveau pour vous ?
Complètement. C’est la première fois que je vis quelque chose d’aussi intense. Il faut une bonne hygiène de vie, bien dormir, bien se préparer. Moi, je lis beaucoup les séquences à l’avance, pour avoir une vision claire des situations.
Comment décririez-vous la série ?
C’est inédit en France. Franchement, je n’ai aucune hésitation à dire : il faut regarder cette série d’urgence. Elle est vraiment riche, que ce soit en termes d’intrigue ou artistiquement. Et plus les épisodes avancent, plus ça grossit, plus ça s’intensifie. Je pense qu’on n’a encore jamais vu une série de ce type en francophonie.
Retrouvez la série « Tout pour la lumière » en streaming sur RTL play et tous les jours de la semaine à 17h30 sur RTL tvi.



















