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Dans « Avignon », réalisé par Johann Dionnet, Baptiste Lecaplain incarne Stéphane, un comédien en pleine remise en question, rappelé par sa troupe de cœur pour jouer à nouveau au Festival d’Avignon. C’est dans ce contexte qu’il croise le chemin de Fanny, avec qui il vivra une histoire d’amour… jusqu’à une scène d’intimité à l’écran, une première pour l’acteur.
« Oui, c’est nouveau. Ce sont mes fesses », lance-t-il avec humour. L’acteur explique avoir abordé cette séquence avec sérieux : « On redoute toujours un peu ça quand on est comédien, parce que c’est un moment intime. Mais ça a été fait dans la plus grande bienveillance. » Il souligne l’importance de la présence d’une coordinatrice d’intimité sur le tournage : « Elle vous accompagne sur chaque geste. Ça soulage aussi le comédien et la comédienne. C’est devenu une vraie chorégraphie et un moment beaucoup plus agréable qu’avant. »
Connu pour ses spectacles souvent décalés et pour son humour très personnel, Baptiste Lecaplain s’illustre ici dans un rôle plus nuancé, teinté de mélancolie et de tendresse. « Je suis un grand fan de comédies romantiques », confie-t-il. « Quand j’avais le cœur qui saignait un peu, ça me faisait du bien d’en regarder. Ce sont un peu les contes pour enfants des adultes. »
Un film sur l’amour… et l’amour du théâtre
« Avignon » n’est pas seulement une histoire de cœur : c’est aussi une déclaration d’amour au théâtre et à ceux qui le font vivre. Le film raconte la galère de troupes qui, avec passion, montent des pièces dans l’espoir d’attirer l’attention d’un producteur ou simplement de jouer devant un public. « C’est un métier où on fait les choses avec le cœur, même quand c’est difficile », résume le réalisateur Johann Dionnet.
Pour Baptiste Lecaplain, cette plongée dans les coulisses du théâtre a aussi une résonance personnelle : « C’est un festival que j’aime beaucoup. Ça vous apprend l’humilité. Vous voyez ceux qui remplissent et ceux qui galèrent. Ça vous remet les pieds sur terre. »
