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Anderlecht a perdu son ADN

Après la défaite en finale de Coupe de Belgique, le bilan est amer pour Anderlecht. Emiliano Bonfigli en fait son édito. 

Si vous demandez à un supporter anderlechtois ce qui fait l’identité de son club, il vous répondra le beau jeu, le Made in Neerpede, les trophées et il vous parlera également des grandes stars qui ont revêtu la tunique mauve.

À une époque, quand les adversaires des Anderlechtois se rendaient au Stade Constant Vanden Stock, ils se demandaient combien ils allaient en prendre… On parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, comme le chantait Aznavour. Lundi, dans le Vestiaire, Silvio Proto nous a d’ailleurs confié que l’Anderlecht d’aujourd’hui n’était plus son Anderlecht : il ne le reconnaît plus. D’autres grands anciens pensent pareil, sans le clamer haut et fort, mais au détour de conversations plus feutrées. Interpellant. On ne peut pas leur donner tort. Anderlecht a perdu tout ce qui faisait son ADN. 

Le fruit de l’instabilité

Le club bruxellois reste désormais sur 8 années sans trophée. Cela coïncide quasiment avec l’arrivée de Marc Coucke comme propriétaire du club. L’homme a réussi dans les affaires, mais il cherche encore la recette du succès dans le monde du football. Son règne est marqué du sceau de l’instabilité avec une douzaine d’entraîneurs consommés en sept ans, des transferts dispendieux tels que Bubacarr Saneh, Michel Vlap ou encore Kemar Roofe, sans oublier un large éventail de directeurs sportifs. Le club ne sait plus où il va.

La tâche pour le moins ardue d’Olivier Renard va réellement commencer : trouver l’entraîneur idoine, rééquilibrer le noyau en attirant des joueurs compétitifs, et permettre aux jeunes Made in Neerpede de grandir. Sans oublier le retour du beau jeu, noblesse oblige ! On lui souhaite bien du courage. En Belgique, il n’y a peut-être que le job de directeur sportif au Standard qui semble encore plus compliqué. 

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