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Les Diables Rouges sont qualifiés pour la Coupe du monde 2026 ! Notre équipe nationale s’est qualifiée la semaine dernière, après un festival à la maison contre le Liechtenstein. Quelques jours plus tôt, ils avaient en revanche concédé un triste partage contre le Kazakhstan.
Sur le plateau du Vestiaire, nos consultants ont été clairs : il n’y a pas que des bonnes choses à retenir de la campagne qualificative pour ce Mondial. Tous ont en fait une inquiétude commune, après les premiers mois de Rudi Garcia à la tête de l’équipe nationale : le niveau moyen de nos défenseurs.
« Derrière, il n’a pas encore trouvé. Pour l’instant, ce n’est pas encore assez costaud », regrette Marc Delire. Theate, Debast et De Winter, notamment, ont peiné à rassurer, alors que De Cuyper s’est lui imposé sur le côté gauche. Meunier et Castagne, eux, seront sans doute présents pour se battre sur le côté droit.
Pour Damien Marcq, il faut se rendre à l’évidence : la Belgique ira au Mondial 2026 avec un secteur défensif faiblard. « D’ici la Coupe du monde, tu ne trouveras pas de solution », regrette le Français. Il regrette notamment les comparaisons trop hâtives avec des joueurs comme Kompany, Vertonghen ou Vermaelen, qui ont brillé par le passé. « On cherche tout de suite les remplaçants à ceux-là. Mais il faut du temps. L’Italie connaît un creux, l’Espagne aussi, l’Angleterre en a connu », rappelle-t-il d’ailleurs.
Premières fissures pour Rudi Garcia ?
Un autre point suscite des interrogations. Rudi Garcia a, pour la première fois, fait face à des critiques, notamment en Flandre. Ce qui inquiète un peu nos consultants. « Le match au Kazakhstan va peut-être laisser des traces à moyen terme sur la relation entre Rudi Garcia et le reste de la Belgique », estime même Marc Delire.
« Il y a eu des critiques à peine voilées, il y a eu un peu de friture sur la ligne. Dans un avenir très proche, il faudra remettre la voiture sur la route, parce que là, elle est en dérapage contrôlé, mais elle pourrait aller dans le décor », a-t-il détaillé. Kevin Sauvage est d’accord, mais pour lui, il est temps de changer d’approche… dans le public belge.
« On s’est qualifiés sans Romelu, mais on n’a pas résolu ce problème d’attaque », reconnaît-il d’abord, évoquant la complexité de la succession de joueurs comme Lukaku et De Bruyne après le Mondial. Mais il veut en revanche plus de soutien pour les défenseurs.
« Essayons de les soutenir, j’ai l’impression qu’ici, dès qu’il y a un petit problème, on préfère casser plutôt que de soutenir. Moi ça me dérange profondément », a-t-il détaillé. Le message est passé.


















