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Anderlecht a calé ce week-end, avec un triste partage contre Louvain, 1-1. Une rencontre délicate que Besnik Hasi, l’entraîneur d’Anderlecht, a analysée en conférence de presse. Selon lui, l’une des explications réside dans la forme physique de ses joueurs. Avec, selon lui, une « fatigue extrême » dans le groupe. Des propos irrecevables pour nos experts.
« Fatigue extrême de quoi ? ! », s’insurge notre consultant. « Fatigue extrême… Tu veux que je t’en montre des gens qui ont une fatigue extrême ? Il faut qu’il arrête, son coaching aussi est insuffisant ! Tu finis avec 11 backs dans ton goal. Le problème, c’est qu’il va battre le Standard et on va tout oublier », s’emporte-t-il ensuite.
« On ne s’entraîne pas ! »
« Ce n’est pas très agréable à regarder, il n’y a pas de consistance. Cela reste des victoires qu’ils vont chercher parce qu’ils sont Anderlecht », a détaillé Damien Marcq. « Arrête de dire que c’est Noblesse oblige ta devise », rétorque encore Marc Delire, visiblement remonté après le but de Vazquez, que l’on qualifiera d’artistique.
Mais peut-on vraiment parler de fatigue extrême après un enchaînement de 3 rencontres en 6 jours à Anderlecht ? Pas pour Damien Marcq. « Non, on ne s’entraîne pas ! », nous a-t-il immédiatement précisé. « Cela peut arriver, mais on se repose, il y a des soins… », a-t-il détaillé, réfutant donc l’argument de Besnik Hasi.
« Moi je ne comprends rien à Hasi », reprend encore Marc Delire. « Anderlecht, c’est grave ce qu’il se passe là-bas », juge-t-il, évoquant notamment les choix sportifs et l’absence de certains joueurs recrutés à prix d’or sur le mercato estival. Pour lui, Hasi joue sa place contre le Standard.
« S’il ne gagne pas, je veux voir son totem d’immunité. Parce qu’il en a un fameux. Il doit être dehors s’ils ne gagnent pas », a-t-il jugé. Voilà qui est dit.


















