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"Un enfant qui ne voulait pas attendre": José Mourinho se lâche et tacle le passage de De Bruyne à Chelsea

Kevin De Bruyne est aujourd'hui une superstar du football. Le Diable Rouge a une carrière remarquable et prépare son retour à Manchester City, après des mois passés loin des terrains en raison d'une blessure aux ischios. Opéré cet été, il s'apprête à reprendre sa place dans l'effectif, qu'il intégrera même pour la prochaine Coupe du monde des clubs, qui débute ce soir.

Mais il ne faut pas oublier que son aventure en Angleterre n'avait pas bien démarré. Entre 2012 et 2014, José Mourinho ne l'a pas vraiment utilisé. Il l'a d'abord prêté au Werder Brême, avant d'accepter de le vendre en janvier 2014, après quelques mois compliqués, marqués par un manque de temps de jeu. Homme du match dès sa première apparition, De Bruyne a ensuite dégringolé dans la hiérarchie offensive du club. 

Interrogé par John Obi Mikel dans son podcast, José Mourinho est revenu sur cette période difficile. Selon lui, De Bruyne n'était pas prêt à attendre son tour. "Il devait de nouveau être prêté en Allemagne, mais j'ai dit au club que je le voulais dans l'effectif. Donc il est resté et a commencé la saison comme titulaire", raconte d'abord le Special One. "Après, nous avons joué la Super Coupe d'Europe, où il n'a pas joué. Le lendemain, il voulait partir", affirme-t-il ensuite.

Le manque de temps de jeu l'a rapidement frustré. "Contre Manchester United, il était sur le banc. Il a joué quelques minutes, mais cela ne lui suffisait pas, donc il voulait partir. Quand tu es à Chelsea et que tu veux partir, pars, quelqu'un d'autre viendra", regrette aujourd'hui Mourinho, qui évoque un problème similaire avec Mohames Salah. "Ils étaient juste des enfants qui ne voulaient pas attendre. Leurs carrières prouvent qu'ils avaient raison, mais ce n'était pas de ma faute. Certains diront que je les ai poussés dehors, mais eux savent que ce n'est pas le cas", a raconté le Special One.

Aujourd'hui, Mourinho et De Bruyne ne sont pas en froid. Les deux hommes n'auront finalement jamais su trouver le timing idéal pour travailler ensemble. 

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Commentaires

1 commentaire

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  • t'as raison papa !!

    paul leboulanger
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