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Ils se déclinent selon l’humeur du jour. Des cochonnets et des boules de pétanque, François en vend près de 900 jeux par an. En inox ou en acier carbone avec une règle à suivre pour chaque joueur.
"Ma façon de faire est de prendre la boule en main forcément et il faut un tiers de la boule qui sort de la main", explique François Verdoodt, le gérant de "Pétanque Sport".
Les prix d’un jeu de trois boules varient de 79 à 290 euros. "Vous pouvez prendre la boule la plus chère qui existe, si vous lancez à côté, elle passera à côté. Elle ne va pas rectifier votre lancé, il faut le bras", ajoute-t-il. Alors pour aider les amateurs, les produits se déclinent par dizaines comme le ramasse boule.
La Belgique compte 8000 licenciés et régulièrement en tournoi, un plateau d’amateurs peut côtoyer les professionnels. Aujourd’hui, le gratin est même exceptionnel et réunit les douze meilleurs joueurs au monde.
"C’est une des particularités de la pétanque, c’est qu’on peut jouer avec les meilleurs du monde", déclare Patrick Neuville, un joueur amateur.
La plupart sont français et certains sont considérés comme des légendes. Philippe Quintais, douze fois champion du monde, analyse le niveau belge. "Il y a des joueurs qui sont très forts, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Vous avez la chance d’avoir une équipe féminine qui fait de très beaux résultats en faisant partie des quatre meilleures au niveau européen", souligne-t-il.
La Belgique a déjà remporté deux titres de championne du monde et depuis, été comme hiver, la pétanque connaît un essor considérable.
