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À seulement 23 ans, Ajay Mitchell peut déjà se vanter d’avoir remporté un premier titre de Champion de NBA. Le Belge avait été drafté en 2024 par les Knicks de New-York, avant d’être transféré vers Oklahoma en échange d’un autre joueur. Après une première saison, les Thunder remportent le championnat de NBA face à Indiana 4-3. Ajay a répondu aux questions d’Emiliano Bonfigli.
Il est tout d’abord revenu sur son sacre récent. « C’était un rêve d’enfant, même aujourd’hui c’est quand même dur de réaliser qu’on est champion NBA, mais pour moi depuis que j’étais tout petit c’était un objectif, ça a commencé par un rêve et puis à un moment donné c’est devenu un objectif » raconte le natif d’Ans.
« C’est incroyable et puis ça me donne aussi beaucoup plus d’envie pour la suite, je pense quand tu gagnes ta première année en NBA tu as envie de gagner chaque année donc c’est vraiment top » poursuit-il.
« C’était un peu surréaliste »
Le titre NBA ne s’est pas obtenu sans mal pour Ajay, une grosse blessure à l’orteil l’a écarté plusieurs mois des parquets. Puis, la finale s’est clôturée en 7 matchs, c’est-à-dire le maximum. Il a évoqué le moment où il est devenu champion de NBA. « Pour moi c’était un peu comme un rêve en fait, comme si tu sentais que tu allais te réveiller à un moment donné et te rendre compte que ce n’était pas vrai mais pour moi c’était un peu surréaliste et puis voir la famille qui était là, pour eux aussi voir que ça s’est vraiment passé ».
« Si tu ne grandis pas, ça va être compliqué »
Enfant, sa maman se disait que s’il ne grandissait pas, cela serait compliqué de jouer en NBA. « Il y a une anecdote où j’étais très petit et je disais que je voulais être en NBA et elle ne voulait pas me le dire mais elle se disait ‘si tu ne grandis pas ça va être compliqué’, mais elle voulait jamais briser mon rêve, et je suis content qu’elle ne l’ait pas fait et qu’elle ne m’ait rien dit parce que maintenant on est ici » sourit-il.
Un exemple pour les jeunes
Ajay Mitchell a débuté le basket à Huy, puis à Haneffe, mais aussi Alleur. Il est ensuite parti jouer en France à Nanterre puis aux États-Unis à l’Université de Santa Barbara. « Moi je pense que c’est un parcours assez exceptionnel mais je pense que pour moi ça peut être aussi un modèle pour les jeunes je pense qu’ici en Belgique on ne se dit pas on peut avoir des joueurs en NBA mais je pense qu’en regardant mon parcours tout ce que je me dis, c’est que si tu travailles et que tu rêves et que tu as les bonnes personnes autour de toi tout est possible ».


















