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Sur le Tour de Suisse, les vélos des coureurs étaient équipés, pour la première fois, de traceurs GPS. Une innovation saluée par Frédéric Amorison : « On se souvient de cette jeune coureuse suisse qui est décédée lors des derniers championnats du monde. Elle avait disparu et ça a pris du temps avant de la retrouver. Ici, les organisateurs ont investi dans des traceurs qui permettent, lorsque le cycliste s’arrête plus de 30 secondes, d’avoir un système d’alarme qui va se déclencher pour voir son emplacement précis pour le retrouver. »
« C’est quelque chose qui coûte terriblement cher. Tous les organisateurs ne peuvent pas se permettre de mettre en place un tel dispositif », ajoute notre consultant. L’UCI n’a effectivement pas participé pour cet achat, c’est entièrement à charge des organisateurs des courses.
Sur le plan de la sécurité, si l’UCI réfléchit à mettre des limites en place notamment sur la taille des guidons et des braquets, mais pour Stéphane Thirion une partie de la responsabilité revient aux coureurs (ou du moins à leurs équipes). « Ils passent beaucoup de temps en stage, c’est très bien, mais ils perdent leurs repères en course. On a vu des coureurs qui pilotent comme des kamikazes. »
Un avis que partagent Eddy Merckx et Bernard Hinault. Notre consultante Céline Vandenbrouck les a rencontrés il y a quelques jours et a eu cette discussion avec eux. « Ils disaient qu’il y a trop de stages et que les jeunes ne savent plus rouler. Ils ont dit tous les deux exactement la même chose. »


















