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Sa brûlure a fait le tour du monde : ce coureur français nous raconte ses folles galères au Tour de France

Par Alexandre Braeckman
Louis Barré n’a pas vécu un début de Tour de France facile. Le coureur de la formation Intermarché Wanty, victime d’une grosse chute, nous raconte son début de Grande Boucle délicat.

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Louis Barré, jeune coureur de l’équipe Intermarché-Wanty-Circus, participe cette année à son premier Tour de France. Mais ses premiers jours sur la Grande Boucle, loin d’être aisés, ont été marqués par une chute impressionnante survenue le 11 juillet. Une blessure qui a laissé des traces non seulement physiques mais aussi morales.

Les photos de sa blessure, une vilaine blessure qualifiée de « focaccia » au niveau de la fesse, a fait le tour du monde. « Ça brûle un peu, la focaccia, mais à part ça, il y aura des meilleurs jours et il faut être patient parce que le Tour est encore long », a reconnu le jeune Français sur le plateau du Peloton. confiait-il avec une pointe d’humour, comparant ses blessures à une ‘belle focaccia’ sur la cuisse et la fesse.

« On s’accroche »

Ce moment de repos, tant attendu par les cyclistes, est perçu comme une véritable bouffée d’oxygène pour Louis et ses coéquipiers. Le Tour de France, épreuve exigeante, a particulièrement testé l’équipe Intermarché-Wanty dès ses débuts. « C’est compliqué parce qu’on est quatre à avoir chuté, Zimmermann qui a dû abandonner à cause d’une commotion cérébrale. Donc, oui, c’est compliqué, mais on s’accroche », a-t-il confié, témoignant d’une résilience partagée par ses coéquipiers.

Victime de plusieurs réveils nocturnes en raison de ses brûlures, Barré ne cache pas qu’il vit un moment difficile. « Pour le moment, c’est juste s’accrocher pour survivre et finir les étapes. […] J’espère récupérer le mieux possible pour être en forme », a-t-il déclaré.

Alors que le peloton s’apprête à entamer une nouvelle semaine de compétition, Louis voit dans cette pause une occasion de se recentrer et de tourner la page : « Il faut tourner la page de la première partie de tour où on n’a pas été chanceux. Franchement, vraiment pas de chance du tout. […] Il faut se remotiver, remotiver les troupes.’ Une philosophie positive qui promet des efforts soutenus et peut-être, de belles surprises dans les jours à venir ».

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