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Tabor, haut lieu du cyclocross en République tchèque, s'apprête à couronner un 4e champion du monde dimanche qui, sauf énorme surprise, sera le Néerlandais Mathieu van der Poel. La ville tchèque avait déjà accueilli les championnats du monde en 2001, 2010 et 2015, année du premier sacre du petit-fils d'une légende du cyclisme (Raymond Poulidor), qui s'offrait à 20 ans son premier maillot arc-en-ciel dans les labourés, devant Wout van Aert.
Mathieu van der Poel, 29 ans, a depuis revêtu quatre autres tuniques arc-en-ciel en 2019, 2020, 2021 et l'an dernier à Hoogerheide aux Pays-Bas. Celui qui est aussi champion du monde de cyclisme sur route a survolé les épreuves auxquelles il a participé cette saison à l'exception de celle de Benidorm, où il est tombé. Pas de quoi remettre en cause son statut de favori dimanche, son plus redoutable rival Wout van Aert, vainqueur à Benidorm, ne sera pas présent, pas plus que le Britannique Tom Pidcock, vainqueur en 2022.
Face à lui, ou sans doute derrière lui, on devrait retrouver les habituels du cyclocross, présents à toutes les courses ou presque de la saison. Côté belge, trois leaders ont été désignés: Michael Vanthourenhout, double champion d'Europe, Eli Iserbyt, lauréat de la Coupe du monde, et Thibau Nys. Ils devront sans doute batailler pour monter sur le podium avec les Néerlandais Lars van der Haar, Joris Nieuwenhuis et Pim Ronhaar.
Les supporters tchèques feront d'office la fête, à leur champion Zdenek Stybar qui prendra sa retraite sportive à l'issue de ces Mondiaux, à 38 ans.
Sacré champion du monde dans la boue en 2010 à Tabor, 2011 et 2014, Stybar est passé également par le cyclisme sur route il a remporté 18 succès dont une étape du Tour de France en 2015 et du Tour d'Espagne en 2013.
