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Les championnats du monde de cyclisme posent leurs valises pour la première fois sur le continent africain, et ces valises sont bien chargées, surtout pour la fédération belge. Selon la RTBF, 55 personnes, dont 33 coureurs, 94 vélos, 700 bidons, 1000 gels, 1000 barres énergétiques, 20 kg de poudre, des tables de massage et des home-trainers ont fait le voyage jusqu’à Kigali depuis la Belgique. Une opération bien rôdée, mais surtout pour l’équipe médicale, qui prépare cela depuis un an.
Interrogé par HLN, le médecin de la sélection belge, Kris Van der Mieren s’estime heureux de ne pas avoir été confronté à des « anti-vaccins ». Lui, qui a lancé une campagne de vaccination contre différentes maladies : hépatite A, tétanos, diphtérie, coqueluche, polio, rougeole, oreillons, rubéole et typhoïde. Tout cela a été réalisé l’hiver dernier afin d’éviter toutes complications.
Traitement contre le paludisme
Autre chose à prendre en considération, les moustiques et les maladies qu’ils peuvent transmettre, comme le paludisme. C’est pourquoi les coureurs et le staff ont entamé une cure de médicaments à prendre chaque soir, jusqu’à une semaine après la compétition. Pour les moustiques, des techniques sont efficaces. « Il s’agit de vaporiser et d’appliquer de la crème solaire 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Je conseille également à tout le monde de porter des vêtements clairs : ils sont censés éloigner les moustiques plus que les vêtements foncés » explique le médecin.
Pour l’eau, elle sera bue uniquement en bouteille, ou bien de l’eau bouillie au préalable. Il sera interdit également de se serrer la main sur le camp de base, même si une énorme quantité de gel hydroalcoolique a été apportée.
Une peur de la rage
Le médecin de la fédération aura très peur de l’infection d’un membre par la rage. « C’est ma plus grande crainte. Ma seule véritable crainte, en fait. Le risque d’être mordu par un chien enragé est minime, mais si cela se produit, et que la morsure est grave, les secours interviennent. Le rapatriement est alors immédiat » détaille Kris Van der Mieren.



















