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Sur place, ils auraient forcé plusieurs portes, mais n’ont rien dérobé avant de repartir moins de cinq minutes plus tard. Alertée rapidement, la police a constaté des traces d’effraction mais aucun vol. « Rien n’a été volé. Tout va bien », a indiqué une source interne citée par Le Parisien.
Un espionnage industriel ?
L’affaire intrigue, d’autant plus que le site de Viry-Châtillon, haut lieu de la motorisation Renault, a vu son activité diminuer depuis l’annonce du passage d’Alpine à un moteur Mercedes en 2026. Le site conserve une valeur symbolique forte, mais ne concentre plus les développements techniques sensibles.
L’enquête, confiée à la division de la criminalité territoriale (DCT) d’Évry, devra déterminer s’il s’agit d’un acte opportuniste ou d’une tentative d’espionnage industriel. Dans le milieu très concurrentiel de la Formule 1, la confidentialité reste cruciale, et la précision du ciblage — les bureaux de la direction uniquement — soulève des questions.
Sans vol constaté, la piste d’un simple cambriolage semble peu crédible. Pour certains observateurs, cette intrusion ressemble davantage à un repérage ou à un test de sécurité. De son côté, Alpine F1, propriété du groupe Renault, n’a pas souhaité commenter l’affaire. Mais après cet épisode à Viry-Châtillon, il ne fait guère de doute que la sécurité sera renforcée sur le site anglais d’Enstone, où se trouve le cœur sportif de l’écurie.


















