Accueil Sport Tous les Sports F1

La F1 est-elle devenue trop m’as-tu-vu ? Ce pilote trouve que « ça va trop loin »

Par RTL info
Invité d’une émission de radio espagnole, Carlos Sainz a critiqué la réalisation des Grands Prix de F1. Le pilote déplore une mise en scène trop centrée sur les VIP et les tribunes, au détriment des actions spectaculaires en piste.

Carlos Sainz n’a pas mâché ses mots. Invité dans l’émission Partidazo de la radio espagnole COPE, le pilote de l’écurie Williams a vivement critiqué la manière dont les Grands Prix de Formule 1 sont filmés. Selon lui, la réalisation privilégie trop souvent les plans sur les célébrités et les compagnes des pilotes, au détriment des dépassements et des moments clés de la course.

« Ils vont trop loin en montrant des célébrités et nos copines », a déclaré le Madrilène, visiblement agacé. « C’est en train de devenir une tendance, qui a dû fonctionner pour eux à un moment donné, lorsque les gens trouvaient intéressant de voir nos copines, de voir des personnes célèbres à la télévision, leurs réactions. »

Parfois, il y a tellement de VIP dans le paddock qu’on ne peut même plus marcher
Carlos Sainz

Le pilote de 31 ans cite notamment le Grand Prix de Singapour de dimanche dernier comme exemple : « Ils n’ont montré aucun des quatre ou cinq dépassements que j’ai effectués à la fin, ni la poursuite de Fernando (Alonso) sur Lewis (Hamilton). Ils ont manqué beaucoup de choses. Pour moi, ils exagèrent un peu. »

« Trop de monde dans le paddock »

Au-delà des images diffusées à la télévision, Carlos Sainz pointe également l’envers du décor et une ambiance devenue pesante pour les pilotes. « Parfois, il y a tellement de VIP dans le paddock qu’on ne peut même plus marcher. On se déplace à vélo ou à scooter, parce que sinon, on ne peut tout simplement pas se déplacer. »

Cette effervescence, selon lui, nuit à la concentration nécessaire avant une course : « Je suis un peu stressé dans le paddock à cause du nombre de personnes qui nous arrêtent pour prendre des photos. Le dimanche, je n’aime pas me promener parce que je veux être seul et concentré. Ma mère me dit de sourire davantage, mais j’essaie simplement de m’isoler. »

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.