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« Une opportunité de fou » : voici le nouveau coéquipier de Max Verstappen pour la saison prochaine

Par RTL info avec Belga et l’AFP
Le Français Isack Hadjar sera le nouveau coéquipier du Néerlandais Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, la saison prochaine au sein de Red Bull, a annoncé mardi l’écurie autrichienne.

Le pilote parisien de 21 ans, de parents d’origine algérienne, est issu de la filière jeunes pilotes de Red Bull. Il est arrivé en F1 cette année dans les rangs de l’écurie sœur Racing Bulls, remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, rétrogradé au statut de pilote de réserve.

Hadjar, surnommé le « Petit Prost » a inscrit des points dans dix des vingt-trois premiers Grands Prix en 2025 et est monté sur la 3e marche du podium aux Pays-Bas. Il occupe la 10e place du championnat avec 51 points. Chose rare pour un pilote de son expérience, dans une monoplace abonnée au ventre mou, il a décroché la troisième place fin août aux Pays-Bas, devenant le plus jeune Français à monter sur un podium de F1.

C’est une incroyable récompense

« Après tout le travail acharné depuis que j’ai rejoint l’équipe junior (de Red Bull), c’est une incroyable récompense. J’ai connu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser », a déclaré Hadjar, cité dans le communiqué de l’écurie.

« Durant sa première saison en F1, Isack a fait preuve d’une grande maturité et il a prouvé qu’il apprenait vite. Plus important encore, il a montré sa vitesse, ce qui est la qualité numéro 1 dans ce sport », a complété le manager principal de Red Bull, le Français Laurent Mekies.

Le remplaçant de Hadjar chez Racing Bulls sera Arvid Lindblad. Le Britannique de 18 ans a terminé 6e du championnat de Formule 2 cette année et remporté le titre de champion de la Formule Régionale Océanie.

Un poste à haut risque…

En 2026, Isack Hadjar deviendra le septième coéquipier de l’ogre Verstappen depuis 2016, après Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, ou encore Liam Lawson, remercié sans ménagement plus tôt cette année. Pendant que le Néerlandais s’imposait comme le meilleur pilote de la grille, ses coéquipiers successifs ont tous souffert au volant d’une monoplace pensée et conçue pour le style de pilotage de « Mad Max ». Et dans un contexte de forte pression du résultat, Red Bull a eu tendance à ne pas leur donner le temps de s’intégrer.

Interrogé sur ce baquet parfois qualifié de « maudit » en marge du Grand Prix du Qatar, Hadjar expliquait la semaine dernière à l’AFP qu’il ne comptait « pas arriver en mode ‘Ce n’est arrivé qu’aux autres pilotes, moi je me sens invincible, je vais y aller et ça va bien se passer’. Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute, surtout quand on voit l’écart de performance entre les deux voitures qui est énorme », admettait-il. Mais partager l’affiche avec le Néerlandais demeure une « opportunité de fou », s’enthousiasmait-il dans le même temps.

Un bon timing en raison des changements techniques annoncés

Le parcours de Verstappen, autre modèle de précocité, rappelle le sien. Le Néerlandais avait été promu chez Red Bull à seulement 18 ans au cours de la saison 2016 après des débuts convaincants avec Toro Rosso, l’un des anciens noms de Racing Bull. Depuis, il écrase toute concurrence et c’est l’écurie tout entière qui est à son service. Il demeure en course pour un 5e titre de champion du monde consécutif, mais avec douze points de retard sur le leader Lando Norris (McLaren) avant le dernier GP de la saison, dimanche à Abou Dhabi, les chances qu’il soit détrôné demeurent élevées. 2026, année d’une éventuelle reconquête pour le nouveau tandem ? « À partir de 2026, on part d’une feuille blanche », a déjà expliqué Hadjar puisque la F1 inaugurera la saison prochaine un nouveau règlement technique qui modifiera en profondeur les voitures. « Le timing serait alors idéal car il n’y aura pas eu encore l’effet Verstappen sur la voiture », a-t-il estimé.

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