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Novak Djokovic a admis qu'atteindre la finale de Wimbledon lui paraissait "surréaliste" un peu plus de cinq semaines après avoir été opéré du genou. Djokovic va y retrouver Carlos Alcaraz dans une répétition de la finale de l'an dernier. Le Serbe, 2e mondial, septuple vainqueur sur le gazon londonien a écarté l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 25).
Djokovic est passé sous le bistouri le 5 juin après avoir subi une déchirure du ménisque à Roland-Garros. Et il a dissipé toutes les inquiétudes physiques, bien qu'il porte toujours sa genouillère grise, en remportant la demi-finale 6-4, 7-6 (7/2), 6-4 en 2 heures et 48 minutes.
Djokovic est maintenant à 37 ans sur le point d'entrer encore un peu plus dans l'histoire, avec la possibilité d'égaler le record de huit titres de Roger Federer à Wimbledon et de dépasser enfin Margaret Court avec un 25e sacre dans l'un des quatre tournois majeurs.
"En arrivant à Wimbledon, je ne savais pas jusqu'à trois ou quatre jours avant le tournoi si j'allais y participer. Je suis donc très, très heureux d'être en finale parce que je ne pensais pas, en particulier dans les deux premiers matchs, à l'éventuel match pour le titre. Je pensais juste à bien bouger, à ne pas me blesser, pour être honnête, et à me sentir plus libre dans mes mouvements. C'est ce qui s'est passé, je pense, au troisième et surtout au quatrième tour. Je me suis dit que j'étais proche de mon meilleur niveau et que je pouvais avoir une chance de remporter le titre".
Musetti était le mieux placé pour juger de la forme de "Djoko". "Je dois dire que Nole a joué un match vraiment incroyable", a-t-il déclaré, "Il a montré qu'il était vraiment en grande forme - pas seulement sur le plan du tennis, mais aussi physiquement".
