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Aucune des parties à l'affaire Schild & Vrienden n'a encore en ce début avril interjeté appel contre le jugement du tribunal correctionnel de Gand. Elles ont encore une semaine pour le faire. Le principal prévenu, Dries Van Langenhove, avait exprimé son intention de faire appel dès avant le réquisitoire du ministère public, estimant qu'il ne pouvait pas bénéficier d'un procès équitable en première instance.
Dries Van Langenhove a été condamné le 12 mars dernier à un an de prison ferme pour infraction à la loi sur le racisme et le négationnisme. L'ex-député du parti d'extrême-droite Vlaams Belang a également écopé de 10 mois de détention avec sursis pour violation de la loi sur la détention d'armes, à une interdiction d'exercer ses droits civils pendant 10 ans et à une amende de 24.000 euros.
Six autres prévenus devaient répondre d'infractions à la loi sur le racisme. Le bras droit de Van Langenhove a écopé de huit mois avec sursis et d'une amende 8.000 euros. Quatre prévenus se sont vus infliger six mois avec sursis et 8.000 euros d'amende, pour moitié avec sursis. Le dernier prévenu a bénéficié de la suspension du prononcé de la condamnation sous conditions, notamment celle d'une visite guidée à la caserne Dossin de Malines.
Le ministère public peut encore faire appel également s'il estime que certains prévenus n'ont pas été sanctionnés correctement. Le ministère public n'a pas demandé l'arrestation immédiate de Van Langenhove et la peine n'est pas exécutoire par provision. Si Van Langenhove fait appel, le jugement sera suspendu et la cour d'appel de Gand devra statuer sur l'affaire.



















