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Bekim Halilaj, originaire d’Albanie, a été retrouvé pendu derrière un panneau de signalisation à Anderlecht. Très vite, des médias albanais ont évoqué un possible assassinat lié au trafic de cocaïne. Une version que son frère, Dafina, rejette fermement. « C’est une question de santé mentale, rien d’autre », a-t-il déclaré dans une interview sur la chaîne de télévision albanaise «Top News», rapportée par HLN.
Une dépression passée sous silence
Selon ses proches, Bekim Halilaj traversait une période difficile depuis plusieurs mois. « Il nous avait envoyé des messages qui laissaient entendre qu’il ne trouvait plus de sens à sa vie », confie Dafina. « Je vais dans l’autre monde », aurait-il écrit, selon une source proche du dossier. Ces échanges laissent penser qu’il envisageait de mettre fin à ses jours, bien avant sa disparition.
« Il luttait contre ses démons intérieurs »
Pour les proches de Bekim Halilaj, l’urgence est aujourd’hui de rétablir la vérité et de préserver sa mémoire face aux spéculations. « Ce n’était pas un criminel. C’était un jeune homme qui luttait contre ses démons intérieurs », affirme son frère, blessé. « C’est une question de dépression. Cela n’a rien à voir avec ce qui est dit dans les médias », insiste-t-il.
L’enquête toujours en cours
Le parquet de Bruxelles privilégie la thèse du suicide, tout en poursuivant les vérifications nécessaires. Aucune trace de violence n’aurait été constatée sur le corps. Les enquêteurs tentent encore d’éclaircir ses derniers déplacements et les circonstances précises de la découverte.
