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Gregory Lenoci passait aujourd’hui devant la Chambre du Conseil de Namur. Il est en détention depuis un mois déjà pour avoir frappé très grièvement son voisin qu’il soupçonnait d’agressions sexuelles sur mineur. Il avait présenté ses excuses dans un message vidéo.
Aux alentours de 16h, comme prévu, nous apprenons que Grégory Lenoci restera un mois supplémentaire en détention provisoire, pour l’affaire qui le concerne à propos de l’agression de son voisin Marc P.
Retour sur une matinée face à la Chambre
La décision de son maintien en détention provisoire à la prison de Lantin sera connue cet après-midi. L’audience aura duré une heure mais la particularité de cette décision, c’est que peu importe l’issue, qu’elle eut été positive avec une libération ou négative avec une prolongation de cette détention provisoire, Grégory Lenoci devait tout de même rester en prison au moins jusqu’au mois d’octobre, parce qu’il avait déjà été condamné pour des faits de vol et de stupéfiants.
Il avait écopé pour cela d’un bracelet électronique mais il n’a pas respecté les conditions de ce bracelet lorsque, le 24 juillet dernier, il a agressé, passé à tabac, son voisin Marc P qu’il suspecte d’avoir commis des faits de pédophilie sur son beau-fils de 6 ans.
S’en est suivie la publication de vidéos sur les réseaux sociaux, notamment une qui témoigne de la violence de cette altercation, puis une cavale de plusieurs jours avant qu’il se rende lui-même à la police. Finalement, il s’est excusé plusieurs fois, il est conscient que son acte n’est pas acceptable dans un état de droit. Il l’a encore fait savoir aujourd’hui lors de l’audience qui a été constructive selon ses avocats, et notamment Etienne Gras : « Monsieur Lenoci a pu s’exprimer évidemment et c’est probablement le plus important : qu’il puisse dire à ses juges son ressenti et il a pu vraiment s’exprimer très calmement, de manière extrêmement raisonnable face aux juges en expliquant ses motivations et ses regrets aujourd’hui par rapport à la situation et surtout en rappelant le plus fondamental de tout, c’est que les vraies victimes, ce sont les enfants ».


















