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Après des mois d’investigation minutieuse, la police judiciaire fédérale de Bruxelles a porté un coup dur à un vaste réseau de trafic d’armes à grande échelle. Lors d’une opération coordonnée, 90 armes semi-automatiques, dont la fabrication illégale les rendait difficilement traçables, ont été saisies. Ces armes, entreposées dans la capitale, étaient destinées à alimenter le marché noir, tant en Belgique qu’à l’étranger.
Seize arrestations
Les autorités ont arrêté seize individus dans le cadre de cette enquête, approfondissant leurs investigations sur un réseau criminel organisé. Sur les seize personnes arrêtées, neuf ont été placées sous mandat d’arrêt. Ces suspects sont accusés d’appartenir à une association de malfaiteurs et d’être impliqués dans la détention illégale d’armes à feu, de munitions, ainsi que dans leur distribution clandestine. Une implication qui soulève des préoccupations sur l’ampleur et le fonctionnement de ce réseau.
Au-delà des armes saisies, les forces de l’ordre ont également procédé à des confiscations importantes lors des perquisitions. Pas moins de huit véhicules ont été placés sous scellés, et la somme de 27.000 euros en liquide a été découverte. Ces éléments viennent renforcer l’ampleur des gains générés par cette activité illégale et témoignent de la structuration d’un trafic ayant des ramifications significatives.
Une avancée, mais le chemin est encore long
Du côté des enquêteurs, cette opération est perçue comme une avancée notable dans la lutte contre la criminalité organisée. Toutefois, ils insistent sur le fait que le travail est loin d’être terminé. La police judiciaire fédérale de Bruxelles continue de déployer ses efforts pour identifier d’autres membres actifs du réseau, dans l’espoir de le démanteler dans son intégralité.
Cette victoire intervient dans un contexte alarmant où les échanges meurtriers, souvent alimentés par des armes difficiles à tracer, se multiplient dans la capitale belge. Ces armes saisies représentaient une menace directe pour la sécurité publique. Ainsi, leur retrait du marché noir est salué par les autorités comme une étape cruciale dans la lutte contre ce fléau. Cependant, ces efforts doivent s’inscrire dans une stratégie globale pour éradiquer ce type de criminalité.
