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La Wallonie installera 150 radars supplémentaires en 2026 pour renforcer la sécurité routière, a confirmé le ministre wallon de la Mobilité, François Desquesnes. Cette décision intervient alors que le nombre de décès sur les routes belges semble se stabiliser, avec 263 victimes recensées au cours des neuf premiers mois de 2025, dont 123 en Wallonie. « On dit souvent que la route tue, mais c’est rarement la route elle-même qui tue. Malheureusement, ce sont les comportements inappropriés, comme les excès de vitesse, qui sont le plus souvent à l’origine d’accidents graves et de décès », souligne le ministre à nos confrères de Nieuwsblad.
Pour répondre à cette situation, la nouvelle politique de sécurité routière prévoit des mesures préventives et répressives. « Cela doit nous inciter à être plus préventifs, plus fermes et plus proactifs en matière de sanctions. Nous devons convaincre chacun que les excès de vitesse sont un comportement dangereux. Et pour ceux qui ne l’ont toujours pas compris, nous devons agir avec fermeté », explique François Desquesnes.
Un changement de comportement espéré
Les 150 radars seront répartis entre 100 radars fixes, 40 radars tronçons et 10 radars de feux rouges. Selon le ministre, « derrière un système de radars répressif se cache aussi un volet préventif. Là où les radars sont déjà installés, nous constatons un changement de comportement. Peut-être pas immédiatement, mais certainement à moyen terme. Malheureusement, la peur d’être flashé influence davantage le comportement des automobilistes que la peur d’un accident ».
Les zones exactes d’installation seront déterminées par les forces de police wallonnes, en analysant les lieux d’accidents graves sur les cinq dernières années et la présence de sites sensibles comme les écoles ou les hôpitaux. « Ce processus devrait être achevé fin mars », précise le ministre, ajoutant que les emplacements définitifs seront identifiés en avril. Cette étape marquera le lancement concret du déploiement des radars supplémentaires pour 2026.
