Accueil Actu Belgique Justice

Il transportait 112 boulettes de cocaïne dans… son estomac: un Néerlandais condamné à de la prison ferme en Belgique

Un Néerlandais de 53 ans a été condamné à 36 mois de prison par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir transporté 1,8 kg de cocaïne dans son estomac depuis l'Amérique latine.

Un Néerlandais de 53 ans, arrêté alors qu'il transportait 1,8 kg de cocaïne dans son estomac, a été condamné mardi à une peine de prison de 36 mois par le tribunal correctionnel de Bruxelles.

L'homme avait atterri à l'aéroport de Zaventem le 11 novembre 2024, en provenance d'Amérique latine. Le test d'urine auquel il avait été soumis par la douane avait détecté la présence de cocaïne dans son organisme. Un scanner avait permis de déterminer que l'homme transportait 112 boulettes de cocaïne dans son estomac, pour un poids estimé à 1,8 kilogramme.

"Selon monsieur, il avait 15.000 euros de dettes et on lui avait promis 6.000 euros pour ce transport", a expliqué le parquet. "Il avait déjà effectué le même voyage en août 2024, il y a donc de fortes chances que ce n'était pas son premier transport." Le parquet avait requis 36 mois d'emprisonnement.

"Mon client était responsable d'une entreprise du secteur de la sécurité, mais il avait dû stopper complètement son activité en raison de la pandémie", a souligné la défense du prévenu. "Il n'avait aucun revenu et avait accumulé des arriérés de loyer de 15.000 euros. On lui a alors proposé d'effectuer ce transport et, en désespoir de cause, il a accepté. Depuis, il suit un programme de médiation de dettes et est déterminé à trouver un autre emploi. Nous plaidons pour une peine de prison avec sursis."

Le prévenu a finalement écopé de 36 mois de prison ferme.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.