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Le chiffre de près de 400.000 demandes d’allocations de chômage qui n’ont pas été payées à temps l’année dernière par les syndicats et la Capac, paru dans la presse mardi, est « trompeur », réagit la FGTB. « Nous sommes convaincus de la qualité de nos services », appuie le secrétaire général du syndicat socialiste, Bert Engelaar.
Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen ont cité dans leurs colonnes les chiffres du ministre de l’Emploi, David Clarinval (MR), en réponse à une question parlementaire du chef du groupe parlementaire N-VA, Axel Ronse.
Selon ce dernier, « l’inertie des syndicats pousse les gens à avoir des problèmes financiers ». Le problème est structurel, affirme-t-il. La N-VA a longtemps plaidé pour que les trois syndicats ne paient plus d’allocations de chômage. Ils le font toujours à l’heure actuelle, au même titre que la Caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage (Capac), une institution publique.
Le député a demandé à David Clarinval de rappeler aux syndicats leurs responsabilités et souhaite également que les syndicats soient exclus du comité de gestion de la Capac.
« Il n’y a pas de responsabilité de l’organisme de paiement dans près de la moitié des dossiers », assure M. Engelaar. « Pour la deuxième moitié, le dossier est peut-être incomplet, mais cela ne veut pas dire que c’est uniquement la responsabilité de l’organisme de paiement ». Selon la FGTB, plusieurs raisons pourraient expliquer qu’un dossier prenne du retard.
Le secrétaire général du syndicat affirme que les syndicats sont plus efficaces que la Capac. Si les syndicats sont exclus des organes de gestion, Bert Engelaar demande un financement égal par dossier pour tous les organismes de paiement. « Selon nos calculs, un tel nivellement signifierait que la Capac recevrait environ 27 millions d’euros de moins qu’aujourd’hui. »

















