Partager:
Nos anciens souverains, le roi Albert II et la reine Paola ont participé ce matin à l’inauguration d’un nouveau centre d’excellence contre le cancer, baptisé Centre Roi Albert II. Il s’agit en réalité d’une extension des Cliniques Saint-Luc, avec un mode de fonctionnement tout à fait innovant dans la région.
Le bâtiment, flambant neuf, s’étend sur sept étages et est directement connecté aux Cliniques Saint-Luc grâce à une passerelle. L’idée à l’origine du projet était de pouvoir regrouper sous un même toit tous les services d’oncologie, c’est-à-dire tous les services qui permettent de soigner les différents types de cancers et les leucémies.
Une approche concertée
En d’autres termes, il s’agit là d’une approche multidisciplinaire, encore inhabituelle dans les hôpitaux. Jean-Pascal Machiels, directeur médical des Cliniques Universitaires Saint-Luc, a déclaré qu’il s’agissait « probablement d’une première en région francophone ».
Concrètement, cette façon d’organiser la clinique permet aux médecins, aux spécialistes, aux psychologues de pouvoir travailler tous ensemble. En effet, l’organisation du bâtiment a été pensée de manière à ce que tous ces acteurs du monde médical puissent travailler de concert.
Meilleure prise en charge des enfants
Jean-Pascal Machiels insiste d’ailleurs sur l’importance de cette approche plus concertée : « On a intégré les soins pédiatriques avec les soins adultes, ce qui devient quelque chose d’extrêmement nécessaire aujourd’hui puisqu’on guérit certes 85 % des enfants, mais ils vont ensuite devenir adolescents puis adultes. Et on a parfois des cancers qui surviennent à cette limite entre l’adolescence et l’âge adulte. Dans ces cas-là, on a besoin des expertises, à la fois des cancérologues pédiatres et des cancérologues adultes. »
Un autre avantage de ce nouveau centre contre le cancer est expliqué par Jean-Pascal Machiels : « On est aussi sur un site universitaire, ce qui veut dire qu’on a à disposition un gros pôle de recherche, fondamental, qui est vraiment tourné aussi vers l’Institut Roi Albert II ». Le directeur médical illustre d’ailleurs concrètement cet atout : « Lorsqu’on a une unité de thérapie innovante, on peut par exemple tester de nouveaux médicaments et amener de ce fait les découvertes qui ont été faites à l’université, auprès de nos patients assez rapidement. »
Le confort des patients
Outre cet enjeu de l’innovation et de la concertation, l’immeuble est également à jour en termes de modernité. Il est plus lumineux et plus chaleureux que le vieux bâtiment qui abritait les anciennes Cliniques Saint-Luc. Ce critère du confort est d’autant plus fondamental sachant que les patients souffrant d’un cancer sont souvent amenés à rester de longues heures à l’hôpital.


















