Accueil Actu Belgique Société

Des chiffres inquiétants concernant la santé des Belges : les demandes de remboursement pour ces médicaments ont été multipliées par 20

Par RTL info avec Belga
Les demandes de remboursement pour les médicaments contre l’obésité, tels que l’Ozempic ou le Wegovy, ont été multipliées par vingt en quatre ans, selon l’assureur Vanbreda. Une hausse spectaculaire portée par un public de plus en plus jeune, alors que les dépenses de l’Inami pour ces traitements explosent également.

Les demandes de remboursement pour des médicaments contre l’obésité ont explosé au cours des quatre dernières années, ressort-il des chiffres de l’assureur Vanbreda Risk & Benefits révélés lundi par les quotidiens du groupe Mediahuis.

Vanbreda, qui assure environ un million de personnes en Belgique, a noté une multiplication par vingt du nombre de demandes de remboursement des médicaments amaigrissants comme l’Ozempic, le Rybelsus, le Mounjaro et le Wegovy entre le 1er janvier 2021 et le 31 août 2025.

Les femmes utilisent majoritairement ces dispositifs médicaux, alors que 35 % des demandes émanaient d’hommes en août 2025, selon l’assureur. Les consommateurs de ces médicaments sont par ailleurs de plus en plus jeunes : alors qu’un tiers d’entre eux étaient âgés de plus de 60 ans au début de l’année 2021, ils ne représentaient plus qu’un cinquième du total à la mi-2025. La part des 21-40 ans est passée, durant cette même période, de 10 à 20 %.

D’après une estimation dévoilée en juin dernier par le journal De Tijd, l’Inami a remboursé pour près de 76 millions d’euros de médicaments à base de sémaglutide en 2024, soit trois fois plus qu’en 2021.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.